🌱 𝟏𝟕. 𝐑𝐈𝐄𝐍 𝐃𝐄 𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐀𝐔 𝐒𝐎𝐔𝐒 𝐋𝐄 𝐒𝐎𝐋𝐄𝐈𝐋🌱

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Voici maintenant à peine quelques jours que le nouveau souverain avait été proclamé roi et que le peuple d'Israël se soumettait graduellement à la voix de celui qui était établi sur eux. Ayant néanmoins en leur cœur des attentes aussi élevées à l'endroit de celui-ci dont l'image était rapportée à celle de son défunt père. C'était le roi Salomon,  fils de David et nouveau roi d'Israël.

Beersheba sa mère, comme toute autre mère, était une protectrice hors-pair de son fils bien-aimé, toujours prête en tout temps pour que les choses concordent à son bien-être et cela, malgré le décès récent de son regretté époux. Elle gardait toujours la tête haute pour servir de pilier à son fils, elle se le devait. Elle veillait sur ses moindres faits et gestes, de même qu'elle s'assurait de la bonne gestion des affaires du royaume. Tout comme ce matin, où elle réclamait une audience auprès de lui, voulant lui faire part de certains points qui lui tracassaient l'esprit depuis un certain temps.

- Cher fils, dit-elle, faisant son entrée dans la salle du roi, alors qu'elle tendait grandement les bras à l'endroit de son descendant.

- Mère, répliqua-t-il. Comment allez-vous ? Que faites-vous ici ?

- Je vais bien cher fils merci, ce qui m'envoie ici c'est une nouvelle qui parvint à mon esprit la nuit dernière. Tu sais que je t'ai appris à être un homme et malgré tout ce qui se raconte YHWH n'a eu de cesse de bénir l'œuvre de tes mains, ajouta-t-elle.

- Oui mère, sa justice demeurera toujours sur notre maison, qu'est-ce donc ? reprit Salomon.

- Nous effectuerons un voyage dans trois lunes précisément dans les contrées de Moab. Nous irons en paix et nous discuterons avec eux et leur roi, Dit à nouveau Beersheba.

- Les contrées de Moab mère ? Vous n'êtes pas sans savoir que ce ne sont pas nos plus fidèles alliés ? S'exclama Salomon.

- Oui mon fils, car Yaweh m'a révélé que quelque chose de grand nous y attendrait, continua-t-elle.

- Hummm, alors nous l'exécuterons pour notre père. Que YHWH me révèle ces choses, si elles sont le désir de sa volonté afin que son royaume soit établi, dit-il.

À peine la discussion terminée, qu'il ordonna à sa garde rapprochée de préparer les équipements nécessaires au bon déroulé de cette future excursion, délaissant certaines charges à ses sujets les plus proches. Des jours étaient maintenant passés et le roi Salomon se tenait toujours dans les terres des moabites. Depuis leur arrivée, une certaine atmosphère régnait sur l'étendue du territoire, atmosphère dont plusieurs eurent à témoigner, car celle-ci mit fin à plusieurs sortes de calamité qui sévissaient encore dans leur ville.

Dès le premier conseil du roi Salomon établit avec le roi de Moab, ils en ressortirent plusieurs traités très satisfaisants, eux qui autrefois n'avaient guère d'alliance en commun. Ils se retrouvèrent à envisager une communion entre ces deux royaumes autour d'un grand souper concluant.

- Eh bien ta sagesse est grande mon frère et ta langue si grande que je pourrais même te léguer nombre de mes terres, dit le roi Moabite sur un ton enjoué se délectant de son repas. J'ai une question pour toi.

- Je t'écoute cher frère, répondit le roi d'Israël.

- Sur nos terres, on passe le clair de notre temps à acquérir des richesses de ce monde, à les rechercher et à posséder davantage de connaissances. Et pourtant, je  me disais maintenant que je t'ai à mes côtés, était-ce tout ? N'y avait-il pas plus ? Et te voyant rechercher en permanence des choses sans jamais t'arrêter, je me disais bien que tu aurais  quelque chose à m'offrir sur ces points.

Le roi Salomon esquissa un sourire, en guise de reconnaissance face à ces appréciations.

- Tu sais mon frère, la connaissance enfle qu'on le veuille ou pas. Et j'ai trouvé bien de vaines choses dans toutes ces recherches acharnées. Le cycle de la vie paraît être un cycle continuel et une répétition de ce qui eut déjà été. Comment être sur que ce que nous entreprenons aujourd'hui ne l'a pas déjà été par un autre ? déclara-t-il.

- Comment ? Soit plus explicite,  s'étonna Ravers le grand ...

- Eh bien très cher, j'en ai conclu que la sagesse d'un homme prudent est de connaître les règles de sa voie, dit-il se levant de la table, une pomme à la main qu'il balançait tel un homme de cirque en marchant. L'homme se compare à lui-même sans le savoir alors qu'il essaie d'améliorer sa condition de vie en société. J'ai plongé ma tête dans la connaissance et je n'ai rien trouvé de nouveau sous le soleil, car ce qui a été sera encore. Dis-moi, l'invention de l'écriture, de la sculpture, de la construction et de tous les plus grands sites touristiques, sont-elles de nouvelles choses ? Ont-elles réellement changé ?

- Mais oui ! Enfin je veux dire elles ont connu des améliorations fulgurantes au fur et à mesure du temps. Dans les domaines sont crées de nouveaux dispositifs pour faciliter le travail de l'homme, renchérit le roi de Moab.

- Exactement, mais à en regarder la source, le but, ne sont-ils pas demeurés les mêmes ? Ne continuent-ils pas de répondre aux attentes de leurs pères ? Qu'est-ce qui a réellement changé ? Car oui cette pensée de l'évolution est juste un vice dans lequel l'on tourne en rond, pensant accomplir des exploits. Nous disons, nous avons inventé de nouvelles choses et, nos pères répondent : insensés !!! Nous l'avons aussi dit comme toi. En effet, l'essence même d'une chose est la plus importante. La forme n'est que le canal pour la transmettre. Or, si nous communiquons par exemple peu importe le canal, de société en société, qu'y a-t-il de nouveau à la communication sinon, qu'on a juste compris un peu plus ce qu'elle était.

- Hmm j'arrive de mieux en mieux à te suivre.

- La lutte de l'homme est vaine, son travail devient une grande vanité si son âme n'a eu aucune joie. C'est pour cela que le souffle de Dieu est en nous, nous ne construisons rien d'éternel. Car la génération qui vient détruira ce qu'on a construit et, en batira une autre meilleure, selon ses propres normes qui, elle aussi sera détruite. Pourquoi alors tout ce travail sans fin ? Et moi Salomon, je ne crois pas que la nature humaine ait été créée pour demeurer dans ce cycle sans fin. Alors, l'essence de la vie se trouve ailleurs et je pense que c'est en Dieu.

- Nulle part ailleurs je n'ai entendu pareille chose. Il a du t'en falloir du temps pour en arriver à cette conclusion, reprit son ami, qui cogitait sur les paroles avisées de son frère.

- J'aimerais te dire que oui mais non. J'ai cherché la sagesse et elle s'est éloignée de moi. Mais son commencement c'est la crainte de Dieu, telle est la sagesse qui est donnée pour les fils de l'homme, j'y ai trouvé un chemin et elle m'a éclairée de ses rayons.

Le crépuscule affichait déjà une mine décidée à s'emparer de tout le ciel, désirant livrer sa fête quotidienne en son temps. Les deux compagnons ainsi que les fidèles qui étaient restés pour écouter les dires du roi Salomon n'avaient pour leur part pas vu le temps passer.

La cavalerie du roi était fin prête pour l'escorter jusqu'à son retour sur ses terres, alors que leur séjour chez ses alliés moabites tirait à sa fin. Béni était le roi Salomon à leurs yeux qui, avait daigné séjourner en leur terre rependant la véritable connaissance d'Eloha qu'il avait acquise et qui leur donna de reconsidérer leurs voies qui étaient autrefois parsemées de faux.

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Nous continuons notre marathon aujourd'hui, avec non pas UN, mais DEUC nouveaux chapitres !

Ce chapitre est assez intéressant pour ma part, car les paroles du Roi Salomon sont remplies de connaissance et de sagesse, et amène à se demander notre but sur la terre.

J'espère que vous avez aimé la lecture, juste un petit swipe pour retrouver le second

𝐁𝐄𝐓𝐖𝐄𝐄𝐍 𝐊𝐍𝐎𝐖𝐋𝐄𝐃𝐆𝐄 & 𝐑𝐎𝐘𝐀𝐋𝐓𝐘 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant