De même que la joie du potier se trouve dans la création de ses pots, la joie du jardinier se trouve dans l'entretien de ses plantes. Des temps durant, des saisons et même voir des années s'il le faut, il arrose, nourrit et s'occupe avec soins de ses créations, en vue qu'elles puissent rendre en leurs saisons leurs fruits de la graine qui fut mise en elle. Ou alors serait sa joie si quelque chose venait à freiner leurs progressions ? Si la tempête venait à ravager leurs feuillages ? Déraciner leur source ? Ou encore les étouffer les unes avec les autres ? La réponse est : nulle part d'autre, car là où est son cœur, là aussi demeure son trésor. Et quand bien même il essaierait à nouveau de reprendre la reproduction, l'espérance accordée en celle-ci aurait prise un coup et ne se serait point vêtue de la même ténacité.
Ces arbres qui refusent de porter du fruit et qui ne résistent pas aux vents impétueux qui se dressent contre eux seront retranchés et jetés dans le feu.
Le prince VHiridis était de retour de sa deuxième tournée ayant parcouru la terre, pour cette fois-ci poursuivre aux travers de l'humain sa quête de compréhension entre les fruits qu'offraient la connaissance face à celle de la vie royale. Ces jours passés auprès de ce Pharaon avaient plongé le prince dans de grands raisonnements sur plusieurs aspects de la connaissance qui n'avaient jusqu'alors pas encore été examinés. Était-ce là la fin de ce chemin que leur aïeul Adam avait eu à emprunter ? Agir dans le mal ?
Tout, absolument tout de leur manière de vivre et d'user de la connaissance acquise pour régner avait été présenté devant la face du prince qui s'était tenu bien souvent au milieu d'eux, les observant attentivement bien que ne pouvant pas agir, ni interagir avec eux à cause de l'impureté qu'ils manifestaient et cela même dans leurs temples. Il avait fouillé jusqu'aux extrémités de leurs entrailles, espérant trouver la clé du mystère qui ouvrirait la porte sur leur amour poussé pour la véritable connaissance. Mais hélas ! Rien ne fut.
Bien que son temps et sa quête n'eurent été atteints, ni achevés, le prince ne put s'empêcher de détourner ses regards des agissements de ce peuple Egyptien. Car, comme il le disait, il en avait assez vu comme ça. C'était ainsi que s'était élevé en lui-même un conseil effectué avec les gloires qui constituaient son corps, étant en lui, voyant et vivant avec lui l'alerte du cri de détresse qui montait en lui, dans ses pensées et sentiments.
Il n'avait pu clôturer son étude ni ce pour quoi il était descendu, et pourtant, il était certain que ce n'était qu'en l'humain qu'il aurait pu ajouter des notes sur ses mélodies manquées. Et pourtant, voici que ses yeux avaient été témoins de tout autre chose. Que leurs connaissances ne profitaient pas à l'homme, car elles ne les construisaient pas dans la voie de l'amour et cependant l'humain demeurait obstiné à progresser dans les dégradations de sa race, ajoutant science après science afin de connaitre de plus grandes évolutions.
Ainsi, rendus aveugles, se réconfortant dans le désir ardent de leur chair de ce siècle présent, ils tuèrent peu à peu l'homme intérieur qui avait la vie en eux, perdant même la conscience de la divinité qu'ils incarnaient autrefois, pour lesquelles ils furent rendus image de Dieu. Et pour ces temps critiques qui s'amplifiaient, une déception extrême à l'endroit de l'humanité se fit sentir dans la présence du prince, lui dont l'amour verdoyant connaissait les fruits portés aux travers des sept esprits de son père Eloha.
A nouveau des voix s'élevèrent encore, retentissant dans son conseil.
- Qui connaît les choses de l'homme si ce n'est l'homme intérieur qui est en lui ? En qui pourrais-je solder cette requête faite à mon père ?
- Qu'est- ce qu'il y a mon enfant ? Je te sais d'habitude heureux mais quelle est cette inquiétude qui hante tes pensées ? Et qui est parvenue jusqu'à mon trône, rétorqua son père qui se trouvait en lui.
- Père j'ai retiré ma vue de ce grand peuple que je t'ai moi-même demandé à suivre de plus près car au cours de ma recherche, mon être n'a aucunement trouvé joie mais au contraire, expliqua le prince.
- Mon cher fils, Le Meyvi'cean mon prince, ton père qui sait toutes choses sait aussi ces choses. Et je sais aussi que cette recherche ne fut pas fortuite bien que douloureuse, reprit à nouveau le divin.
- Non, mon Dieu ! Elles ne l'est pas et pourtant elle ne se solde qu'en ce que, l'humain ne fait que se conforter dans les joies de ses connaissances erronées, en multipliant les œuvres de la chair au travers de celles-ci au lieu de multiplier les vertus qu'elle procure. La véritable connaissance n'édifie-t-elle pas ? Alors pourquoi tout ça ? ajouta le prince.
- Et si Adam et sa compagne Ève n'ont fait que se repentir de leurs œuvres pour le restant de leurs jours, la semence du malin entrée dans cette création elle, continue incessamment de se propager partout comme du venin jusqu'à envahir le moindre atome de lumière qui demeurerait encore dans la conscience de ceux-ci, les rendant aussi stériles les uns que les autres, ajouta les princes.
- Permet-moi mon fils de t'ôter certains ressentis, que la déception qu'a vu tes yeux soit combattue par la vérité, car moi Yahweh qui possède l'omniscience sait toute chose et sait où tu pourras achever ta quête, répliqua la parole du père qui résonnait en l'être du prince comme un écho.
- Je te dis aussi que, le souffle de l'homme est une lampe de Dieu qui sonde jusqu'aux profondeurs de ses entrailles.
Le prince se tenait seul sur son trône et pourtant, même le valet présent à ses côtés ne pouvait se douter du grand conseil qui se tenait entre lui et son père dans les vastes dimensions de la pensée dans leur unité.
Alors que le conseil continuait de se tenir en lui, en un court instant deux des valets Adelphikos qui se tenaient là plus proches du trône du prince sentirent un vent frais survoler leurs têtes à une vitesse éclair.
Ils s'échangèrent alors un bref regard sans dire mot, tout en communiquant par la pensée.
- Tout de ce qui concerne votre volonté mon père, acquiesça le prince.
- Je te demanderai d'aller une dernière fois achever tes recherches auprès d'un fils direct de mon fidèle serviteur David, roi du peuple israélite. En effet, j'ai reçu une demande de lui, une requête de prière que nul n'avait jamais émis vers le ciel auparavant.
- Et quelle a été cette requête père ? répliqua-t-il.
- La sagesse cher fils, il m'a demandé la sagesse, et je la lui accorderai, et tu seras cet esprit transit par lequel cet esprit lui sera transmis.
- Ces paroles réjouissent mon cœur père et je ferai tout ce que vous me demanderez, répondit le prince VHiridis.
- Alors va mon fils, une dernière fois, et que tes yeux puissent voir au travers de ce serviteur, répliqua le divin.
- Ainsi soit-il mon Dieu que ta volonté soit faite, répondit VHiridis le prince.
Conscience et corps revenus dans la réalité du corps de l'épouse, le prince trouva à côté de son trône sur une petite table dorée, un fruit d'une couleur rouge, d'un rouge écarlate qui lévitait étant entouré d'un rayon de lumière incandescent.
À la vue de cette délicate pomme, un sourire se fit voir sur la face du jeune prince, car il connaissait les multiples vertus de cette dernière, sachant aussi qui l'avait fait parvenir jusque-là. Puis, d'une voix assez joyeuse, un large sourire aux lèvres, il dit :
- Ah ! Mes frères ? Merci à vous et à toi le Droch-Yah.
🌱🌱
Nous avons manqué quelques jours sur notre marathon, les examens et autres choses, mais nous reprenons. Et sachez que nous continuerons jusqu'à la fin.
Plus que 4 chapitres avant de fermer cet univers qui nous a tant appris. Nous espérons que vous êtes prêts ☺️
À demain pour la suite, en espérant que la lecture de ces deux chapitre vous aura fait du bien🌱✨
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𝐁𝐄𝐓𝐖𝐄𝐄𝐍 𝐊𝐍𝐎𝐖𝐋𝐄𝐃𝐆𝐄 & 𝐑𝐎𝐘𝐀𝐋𝐓𝐘
FantasiaEloha venæ laqino-solv de plas-lom E barus de vida-Nèfl In da E-stomio I laqino-solv kaal gaenya . Armiano ! Entrons ensemble dans l'univers des seconds cieux, suivant les pas de l'être Elaïkim, avant de redescendre sur la Terre des hommes, renouan...