Kylian mène, en apparence, une vie de rêve ! Jusqu'au jour où débarque Auréa, la sœur de son coloc. La dernière fois qu'il l'a croisée, elle avait 15 ans. La dernière fois qu'il l'a croisée... elle n'était pas aussi troublante. Et la dernière fois q...
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Kylian
J'ai envie de la baiser.
Il paraît qu'une faute avouée est à moitié pardonnée. Ouais... J'imagine la gueule d'Énes si je partageais avec lui les images bien salaces impliquant sa petite sœur qui pourrissent littéralement mon crâne. Assis sur le canapé en cuir d'un des derniers clubs en vogue, je penche mon buste en avant et, les coudes sur les genoux, frotte mon visage.
Auréa...
Rien que ces cinq lettres devraient réussir à enrayer mes pulsions. Il y a des personnes qui nous sont interdites. Auréa fait partie des miennes pour trop de raisons... Déjà parce qu'elle appartient à mon passé. Un passé où ce truc qui bat sous mes côtes était encore trop jeune, trop inexpérimenté. Trop naïf. Trop con. Un passé qu'elle semble vouloir déterrer, ce qui est aussi inenvisageable qu'insupportable. Autre point : comme je l'ai précisé, cette petite peste est la sœur de mon meilleur pote, - bien qu'Énes ne m'a jamais interdit quoi que ce soit à propos d'elle -, mais... putain, moi aussi, je l'ai considérée comme une petite sœur durant une période de ma vie. Ça fait un bail, maintenant, que tout déconne sous ma peau, mais là... j'atteins des sommets dans la connerie.
Auréa. Auréa... bordel !
Peut-être que j'ai enfin réussi... à tout raser sous la surface, ce qui fait que l'imaginer sous mes coups de reins m'apparaît, certes, inconvenant, mais pas moins... tentant. Plus que tentant, même. À cette pensée, un flot d'images folles de moi me vient en tête, m'enfonçant lentement dans son corps, de mon sperme qui s'écoule entre ses cuisses, fait violemment tressauter ma queue.
Un grognement enfermé derrière mes lèvres, je glisse discrètement l'une de mes mains sous la table pour presser mon érection douloureuse.
Merde, ça ne va pas le faire.
Je pivote ma tête vers Énes, qui discute avec un groupe de potes. J'aimerais être comme lui. Capable de me relever malgré les coups. En parlant de coups... une idée assez malsaine zèbre mon esprit. Si j'évoque avec lui la petite scène que j'ai moi-même provoquée, deux nuits plus tôt, sur le canapé du salon, il est fort probable qu'il me balance une ou deux droites. Avec un peu de chance, ça me remettrait d'équerre... Mouais... pour ce que ça a fonctionné les fois précédentes. Aussi inutile que de crier à l'aide en plein milieu d'une forêt. Sans me préoccuper davantage de mon meilleur pote, je réintègre mon premier point d'observation. Elle.
Un peu plus loin, près de la rambarde de la mezzanine où nous a entraînés Calista, Auréa discute avec un mec. Ses courbes moulées dans un short en cuir noir, un top argenté sous un mini gilet sans manches, en cuir également, elle est... putain, je ne trouve pas d'autre mot que sublime et bandante. Mes yeux, désormais parfaitement en alertes, continuent leur divine ascension, admirant le galbe de ses jambes jusqu'à sa paire de chaussures à talons et composée de lanières, toujours en cuir. Sa peau caramel ainsi que ses cheveux bruns légèrement bouclés chutant dans le bas de son dos. Une vraie poupée rock. Mi-ange, mi-démon.
