chronique de Farah : « j'étais la seule qu'il a pu aimer »

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C'était bel et bien Yassim.

Qu'est ce qu'il pourrait bien faire ici, il n'est pas dans ce lycée.

Bon je l'ignorais je marchais vers l'entrée du lycée puis je senti des mains sur ma taille.

Il me prit la taille puis me plaque au mur ( un peu gênant ça ).

Yassim : putain farah

Moi : ???

Il souffla.

Moi : je suis désolé c'est de ma faute tout ça.

Yassim : De quoi ?

Il avait l'air de pas comprendre ce que je lui disais.

Moi : tu t'es fais engueuler le dernier soir.

Yassim : ah non ça c'est rien j'ai l'habitude, c'est car je suis rentrée un peu tard.

Il tenait encore ma taille avec ses mains

Il voyait que je regardais ses mains et il a encore plus contracté ses mains dans ma taille. J'avais un peu mal.

On se regardait dans les yeux. Mais il vit mes cicatrice d'hier.

Yassim : c'est quoi ça ?

Moi : Je suis tombée...

Il me croyait pas trop mais laissa tomber l'affaire.

Moi : et aussi ta sœur... elle a dit une sale rumeur sur moi...

Yassim : MA SŒUR LA KEH ?! PUTAIN ELLE A DIT QUOI ?

Moi : que j'avais couché avec toi... * je me mis à pleurer*

Il avait l'air super vénère mais en même temps il avait pitié pour moi quand il m'a vu pleurer.

Il me serra moins fort et il sécha mes larmes.

Moi : Et Ines sa pote la su, elle m'a balayé hier.

Yassim : c'est ça cette cicatrice ? cette grosse keh elle aussi jvais me les faire

Moi : mais mon frère s'en ai chargé.

Yassim : t'en a de la chance d'avoir un frère comme lui.

Moi : oui...

Il posa son regard sur mes lèvres. J'avais tellement envie de l'embrasser je sais pas pourquoi. Il avait tellement un charme.

Yassim : sois pas jalouse d'inès c'est juste une keh qui croit que chui un mec bien

Moi : tu insinue quoi ? que je serai jalouse si tu l'aimerais en retour ? je m'en fou de sa vie et de la tienne.

Yassim : mhm

On regardait encore dans le blanc des yeux. J'avais un torticolis tellement il était grand.

Yassim : je te promet si je la vois cette keh je vais l'a tuer.

Moi : Yassim... tu n'es pas obligé de me défendre en plus on se connaît à peine. Ne te soucis pas de moi

Yassim : c'est mon rôle de défendre la petite nouvelle du quartier ( même si tu n'y habite pas ) *il me sourit*

Je rougis. Je crois que je suis piquée.

Puis j'entendis la sonnerie des cours. Je le regarda et il se mis à mon niveau très proche de ma tête.

Yassim : je crois que tu devrais aller en cours ptite.

Je lui dis aurevoir puis j'entra en cours. Bien sûr aucunes informations s'échappent, je raconta bien évidemment tout à Sherine qui était encore choqué.