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Les jours passaient et aucunes nouvelles de l'état de Yassim. Il est toujours dans le coma.  Les jours étaient longs sans lui.

J'étais trop fatiguée, je ne faisais que de dormir. J'avais toujours une sensation de vide qui me traversait dans mon corps.

Tout d'un coup mon téléphone sonne.

*appel*

Livia : Tu ne veux toujours pas le voir ?

Moi : non .. ça me fait trop mal de le voir, l'oublier est la meilleur des choses.

Livia : Farah, dis moi quand tu ne vas pas bien surtout, je suis là. Je suis ta meilleure amie, tu le sais, tu peux tout me dire.

Moi : oui merci bisous.

*fin de l'appel*

Voilà à quoi ressemblait les journées. J'étais toujours de mauvaises humeur, et je ne voulais parler à personnes. Livia ne le prenait pas mal car elle comprenait mon état.

Je suis sorti de ma chambre car j'en avais marre d'être seule à rien faire à juste dormir et à pleurer. J'étais tout le temps dans cette chambre et ça faisait empirer cette sensation de vide. Je faisais trop pitier.

Sofiane : Farah wsh tu restes tout le temps dans ta chambre.

Moi : oui désolé.

Sofiane : arrête de t'excuser c'est bon c'est rien.

Moi : ...

Sofiane : t'es sûr que ça va ?

Moi : mhm oui.

Sofiane : y a quoi ?

Moi : rien laisse tomber Sofiane c'est juste une petite migraine. Rien de grave.

Il ne m'a pas cru.

Sofiane : c'est Ines qui te casse encore les co**** ?

Moi : nan elle c'est bon c'est fini. Je n'ai plus envie d'en parler de celle là.

Sofiane : bah souris alors ohh.

Je lui fait un sourire hypocrite. Ça ne l'a pas plu. Ça se voyait trop que je forçais.

Sofiane : Viens je t'emmène au kebab, ça va peut être te rendre heureuse. On fait un date que tous les deux.

Mon sourire hypocrite s'est vite transformé en vrai sourire. La première fois que je souris depuis... Depuis bien longtemps.

Sofiane est vraiment gentil avec moi, toujours il veut mon bien. Enfin pas toujours toujours.

On est allé au même kebab de d'habitude. Il est à 5min de chez nous donc on peut y aller à pieds mais là il a prit la voiture. On connaît les employés par cœur là bas.

Moi j'ai commandé comme d'hab et lui aussi. Et on s'est assis à notre table. Oui notre table. C'est celui à côté de la télé, où ils diffusent du sport. Là ils rediffusaient des matchs de l'euro.

Sofiane : alors c'était bien chez Livia ?

Moi : ouais c'était cool on s'est amusé et promené et voilà quoi.

chronique de Farah : « j'étais la seule qu'il a pu aimer »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant