chronique de Farah : « j'étais la seule qu'il a pu aimer »

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*Farah*

Nous commençons à parler.

La mère : Bienvenue Farah tu peux m'appeler Yemma Alima, tu voudrais quelque chose à boire ou à manger ?

Moi : non merci, je n'ai pas trop faim. Tout ce qu'il se passe en ce moment me coupe un peu l'appétit mais merci beaucoup c'est très gentil de votre part. Je suis venue ici pour vous prévenir que je connais votre fils... Et que c'est moi qui l'ai retrouvée au hangar. Il était vraiment pas bien... Et moi aussi je me sens pas bien...

Yemma Alima : oh merci beaucoup ma fille *me fait un calin avec quelques larmes* Tu connais vraiment mon fils ?

Elle n'avait l'air de ne pas me croire.

Moi : ... oui ... Nous sommes un peu proche.

Alima : Voir mon fils avec une fille ça me rend heureuse, merci d'être là.. Ma fille, ça doit être dur pour toi aussi de supporter ça..

Moi : Non ce n'est pas ce que vous pensez, on est juste ami.

Alima : Mon fils n'a jamais eu d'amies filles impossible. Peut être qu'il a du mal à montrer ses sentiments. Il n'a jamais eu de petite copine normal. *elle souffla* Il a toujours vécu dans la violence, dehors et... au sein de sa famille. Je suis déçu de moi même. Je l'ai mal éduqué c'est de ma faute. Je n'ai jamais voulu un fils qui fasse des bêtises comme ça à l'extérieur. Je l'ai toujours prévenu que tout ça allait finir mal *commence a pleurer* c'est la fin, je vais plus jamais retrouver mon fils.

Comment ça il a vécu dans la violence au sein de sa famille ?

Moi : On espère qu'il va se réveiller...

Elle me regarde avec un sourire.

Alima : Merci ma fille d'être là pour nous et pour lui. Il n'a presque jamais eu de personnes fidèles dans sa vie. Ça doit être dur pour toi de vivre ça étant toute jeune, et toute... innocente à la vie. J'aurai aimé qu'il le soit..

Moi :  Oui, je n'ai jamais vu quelqu'un de proche blessé donc ça m'a fait un choc. J'ai tellement envie qu'il revienne.

Elle me fit un câlin. C'était trop chou, elle faisait la même taille que moi ( toute petite). Elle se comportait comme si c'était ma mère c'est trop chou. Elle pensait d'abord à moi, alors que ça doit être elle la plus blessée. Ce n'est juste une mère. Imaginez votre fils est dans le coma...

Alima : J'ai une question ?

Moi : oui ?

Alima : tu l'as rencontré comment mon fils ? car ce n'est pas du genre à aller voir les filles.

J'essaie de me souvenir, ça faisait maintenant longtemps qu'on se connaissait.

Moi : J'allais chez ma pote, il était dans haul avec son..

Je commence a paniqué. Les souvenirs reviennent.

Quand j'imagine qu'il était pote avec celui qu'il déteste le plus au monde. Du jour au lendemain leur amitié s'est brisé. Imaginez si moi et Livia ça fait la même ? il faudrait qu'il se passe un truc de grave. Livia n'est pas du genre à faire des choses ignoble comme Adem l'a fait.