11

79 4 1
                                    

* Yassim *

Il était 11h, je rentrais de ma sceance de boxe. Putain je les ai tous niquer j'ai trop kiffer. Par contre j'étais grave fatigué. Je repensais à mon lit qui m'attendait.

J'allais rejoindre mon pote Adem au haul comme d'hab sauf qu'il n'était pas là. Bon c'est pas grave je lui envoie un message puis je monte chez moi.

Arrivé à l'appart je regarde mon tel, aucun message de lui. Il est peut être occupé, ça arrive souvent qu'il n'est pas là.

Je vais dans ma chambre, j'allume la play pour jouer à FIFA pour faire une petite partie détente, mais j'entends des bruits dehors, j'ouvre la fenêtre et je vois au loin dans une rue une meuf et un mec ensemble. La meuf criait et le mec le tapait.

Ça paraissait super violent la façon dont il la frappait.

J'ai pas hésité une seul seconde j'ai tracé. J'ai couru ma vie. Je ne sentais même pas que j'étais essouflé, il y'avait plus important.

Arrivé à la rue, je la vis. La femme que j'aime.

Elle se faisait agresser par mon meilleur pote. Mon cœur s'arrêta net. Comment osé toucher à une femme si douce.

Elle criait tellement fort. Elle avait peur. Elle se faisait tabasser par un gros chien.

J'avais tellement la haine contre toute la terre entière.

J'ai couru vers eux et je me suis battu avec Adem.

Je l'ai pris par le cou, et je lui ai dit

Moi : Si je te revois un jour, sache que tu seras plus dans ce monde à l'instant même

Je le frappais tellement fort. J'avais tellement envie qu'il quitte ce monde. Qu'il meurt avec toute ma haine gravé en lui.

Je veux qu'il souffre, qu'il sache comment je le haïs.

En même pas 1 seconde il est passé de mon meilleur pote à pire ennemi.

Et aucun regret, tu frappes une femme=je t'aime pas.

J'avais pas oublié la demoiselle derrière qui pleurait. Elle criait de douleur, elle avait l'air d'être tellement traumatisé.

Je me sens mal de me montrer violent devant un ange comme elle, j'arrêtai alors de me battre. Je le laisse s'enfuir puis je viens vers elle. Elle était à genou par terre contre le mur. Elle avait des larmes partout et elle saignait.

Je me mis à son niveau et je lui fais un câlin pour la réconforter.

Moi : t'inquiètes pas Farah je suis là.

Je sentais son corps trembler. Elle avait froid et peur en même temps. Une femme si douce comme elle ne mérite pas ça.

Je la portai pour la ramener chez moi la pauvre. Elle était allongée dans mes bras. Mais elle n'était pas calme, elle tremblotait et pleurait.

Je la déposa sur mon lit puis je la laissa quelques minutes seule le temps qu'elle se reprenne toute seule.

10min plutard, je suis rentré dans ma chambre pour la voir. Elle était toute calme. Mais elle avait les larmes aux yeux. Je m'assis à coter d'elle, on se regardait, je voyais qu'elle m'aimait bien et moi aussi je l'aimais bien.

chronique de Farah : « j'étais la seule qu'il a pu aimer »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant