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*Yassim*

*une semaine avant le drame*

On était le lendemain après que Farah soit partie de ma chambre étant vénère. Je me sentais trop mal de l'avoir vexée alors que c'était du second degré. Et je donnerai tout pour me faire pardonner.

Quand elle est partie, je me suis remis en question. Cette fille, il ne faut pas la blesser et qu'elle mérite qu'on lui donne de l'attention.

Toute la journée j'ai rien foutu je suis même pas sorti de chez moi, je restais juste dans ma chambre. Putain j'me sentais trop mal. J'avais l'impression d'avoir perdu une partie de moi à cause de moi même. Je me sentais coupable de tout. Je ne voulais plus voir personne. Même ma propre famille. Ma mère l'a vu mais je lui ai dit de me laisser, et Anissa elle faisait exprès d'entrer dans ma chambre mais elle en sortait très vite car je la menaçait. Elle se mêle trop de mes affaires cette fille.

Anissa : Alors ça va avec Farah, elle est pas trop chiante ?

Yassim : Nique ta race

Désolé je suis un peu vulgaire mais ce n'est pas trop le moment. Cette meuf si je pourrai la buter j'le ferai avec grand plaisir. Une chose me le prive de le faire : la famille. Elle est ma sœur, je ne peux pas lui faire du mal.

On était le soir, quand elle avait fait son apparition dans ma chambre pour m'embêter. Et juste après qu'elle soit partie, j'ai eu une pensée...

Cette nuit là, vers 2h du matin, je suis sorti en secret pour aller à mon endroit que très peu de personne connaissent.

Je pris mon pistolet qui était en dessous de mon lit. C'était celui à mon père avant qu'il se casse d'ici, car je lui ai piqué quand j'avais 8 ans. Il ne l'avait même pas remarqué puisqu'il partait tout le temps au tabac avec ses amis les alcooliques. De plus, il l'avait mal caché, il était posé sur son lit attendant que je vienne le chercher. Maintenant il est à moi et je l'utilise quand j'en ai besoin. Ma sœur ne sait pas que je l'ai en ma possession mais ma mère a des énormes doutes. Quand mon père était rentré du tabac, il a menacé ma mère comme il pensait que c'était elle qui lui avait pris. Depuis, il est devenue méchant en vers ma mère, qui elle, lui jurait qu'elle ne l'avait pas. Je me sentais coupable de lui avoir volé. Un jour, elle s'est pris une énorme claque par mon père et l'a plaqué contre le mur, je me suis mis dos à lui à quelques mètre, avec le pistolet dans la main prêt à tirer. Mon père ne m'entendait pas et ma mère derrière me faisait signe de ne pas tirer. Je l'ai écouté. Depuis ce jour elle le sait que j'ai une arme entre mes mains. Mais elle a confiance en moi et le sait que je ne l'utiliserai pas.

...

L'endroit où je me dirigeais à pied est là où je règle les comptes à toutes les personnes qui m'ont fait chier. Souvent j'y vais avec Adem mais là pas cette fois. Ou alors, il serait là, mais pas de mon coté. Alala Adem... Rien que d'entendre son prénom j'ai envie de le buter. Il devrait mourrir, aller en enfer pour avoir touché à Farah. Personne touche à ma ptite.

J'étais trop énervé, j'ai envie qu'il regrette l'acte qu'il a fait jusqu'à même sa mort. Je veux qu'il s'en rappelle même de là-haut. Et qu'il pleure à côté de ces autres trou du cul en enfer.

En espérant que mon plan va marcher, je l'ai appelé.

*appel*

chronique de Farah : « j'étais la seule qu'il a pu aimer »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant