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Dans chaque coins, les pièces, je retournais les tonneaux, les véhicules abandonnés...

Dans une des pièces j'avais retrouvé de l'essence partout pleins le sol. Dégoûtant. L'odeur remontait au nez. Il n'irait quand même pas là pour disparaître ? C'est endroit est ignoble.

Toutes ces pièces étaient similaires et effrayantes. Il faisait sombre donc je tenais en main une petite lampe. Le silence était bruyant, j'arrivais même à entendre le vent souffler dehors car il n'y avait aucun bruit.

Je me sentais seul à traverser ses pièces, ça me mettait mal à l'aise dans cet obscurité. J'avais peur de croiser un homme vivant sauvage. Dans cet endroit abandonné devait  certainement avoir des personnes qui squattaient peut être car ils étaient fous ou ne préféraient pas vivre dans la société de nos jours.

En pensant à ça, j'ai décidé de rejoindre les autres à l'autre bout car ça me terrifiait.

Moi : alors ?

Livia : à part des voitures anciennes, et de l'essence je trouve rien.

Isaac : on n'a pas finit nos recherches, aller.

Il me montra du doigt un couloir au loin qu'on n'est pas allé.

Cette sorte d'usine ou d'hangar comportait une grande salle, puis pleins de petits couloirs avec des salles plus petites, puis à la fin de chaque couloirs, se rejoignait une autre grande salle. Ça se faisait à l'infini avec les étages. Je comprenais pourquoi ceci était abandonné, c'était impossible a entretenir. Mais ce qui me surprit c'est que il y avaient des tonnes des véhicules et certains d'entre eux, étaient en état de marche.

Munis d'une lampe, je cherchais encore et encore dans chaque pièces du hangar. Il faisait chaud ici, l'air ne passait pas. J'essuyais l'eau qui dégoulinait un par un de mon front.

Je suis arrivée seule dans une salle. Elle était plutôt plus petite et moins sale que les autres. Ça m'a étonné. Un homme au loin était assis contre un mur au sol. Il n'avait l'air de ne pas bouger. Ça devait être un cadavre, certainement une personne qui a du chercher la sortie mais qui n'a pas eu le temps de la trouver. Vu ce long labyrinthe. Pauvre homme. La pièce sombre faisait de cet homme, un être cauchemardesque, il était comme une ombre à mes yeux.

Je m'approchais de lui tout doucement, à petit pas pour éviter de le réveiller. Il n'est pas probablement mort. Et si cet homme était dangereux ? Dans quelle galère je me suis mis...

Plus je me rapprochais, plus cet homme - qui était éclairé par ma lampe - devenait un cauchemar.. Sa tête devenait de plus en plus familière.

Ce n'est pas possible, ça ne peut pas être lui.

Mais arrivé en face de cet homme, j'ai relever la lampe en face de sa tête pour tenter de l'éclairer. C'était bien lui. Il était affalé sur le sol avec son dos contre un mur, les yeux fermés, remplis de sang partout. Sa jambe pissait le sang puisque il y'avait un trou dans sa jambe. Je ne sais pas ce qu'il a vécu mais je suppose qu'il s'est passé quelque chose de grave.

Les larmes coulaient. Je me suis effondrée au sol. Mon corps tremblais. C'est la fin.

Ma bouche tentait d'émettre un son qui pouvait ressembler à un cri mais c'était impossible. Mon cri ne mettait aucun son.

Je me mis à genoux à coter de lui pour vérifier son état. Je posais ma main sur son cœur qui battait encore. Malgré qu'il respire, ses yeux restaient fermés. Donc il est vivant. Une bonne nouvelle. J'espère qu'il le restera car vu son état...

chronique de Farah : « j'étais la seule qu'il a pu aimer »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant