𝒞𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇ℯ 7

116 12 23
                                    


TW: Certaine scène à caractère violente ou sexuelle pourrait heurter votre sensibilité. Bonne lecture <3

-APRILE-

Les battements de mon cœur deviennent plus intenses encore, battent à tout rompre je n'arrive pas à trouver une quelconque piètre excuse. Il ne doit pas savoir ce qu'il se passe.

Cherchant donc désespérément une réponse, un mensonge ou quelque chose de crédible à lui faire part, je le sens s'abaisser à mon niveau et me prendre par les épaules. Bordel de merde je suis en pleine crise d'angoisse...

Je voyais les lèvres du blond bouger mais je n'entend rien de son baratin, le seul bruit que j'entend c'est les battements de mon cœur rapide et un bourdonnement. J'ai extrêmement chaud, j'étouffe. Mes mains s'étaient misent à trembler au moment où j'avais essayer de trouver une excuse.

Je vais mourir, ça y est. il était temps. le seigneur a enfin entendu mes prières ? Pour de vrai ? Qu'est-ce que je vais devenir ? Je vais retrouver Zelfi ?

Perdue dans mes pensées je sens une douche froide couler tout le long de mon corps, l'eau froide coule le long de mes cheveux pour s'abattre sur mon dos. Je reprends petit à petit mes esprits et comprends que c'est l'autre chiant. Il est fou ?

«-Ça va ?, s'inquiétait-il.

-Tu es malade ? haussais-je le ton.

Sérieusement ?! J'étais déjà trempée et tu en rajoute une couche ?!

-Miss je t'ai aidé tu sais, j'ai rien fais de mal, tu étais en crise de panique !, déclare-t-il outré.»

Quand je lève mes yeux noirs de colère sur lui, je vois que les siens sont remplis plus qu'ils ne le devraient. Il ne devrait sûrement pas se préoccuper de mes crises mais plutôt de sa réputation après. Le populaire aidant la bizarre.

«-Je m'en bats les couilles !, lui criais-je de plein fouet. C'est de l'atteinte à la vie privée ducon !

-Oh pardon ! Miss est superficielle et pense se débrouiller toute seule ?, ironise-t-il.»

Autant qu'il garde cette vision là de moi, il vaut mieux pour nous deux.

«-Ouais et alors ? Tu vas faire quoi ?, hurlais-je. Tu vas appeler ta copine la suceuse de prof ? Vas-y ne te gêne pas surtout ! T'es comme tout le monde !»

Sur mes belles paroles je me jette pratiquement en dehors du bâtiment, voulant prendre l'air. Moi je suis superficielle ? Mais il est qui même ? Il me veut quoi en ce moment ? C'est n'importe quoi !

J'ai été dure avec lui alors qu'il voulait m'aider, et soudain je repense à cela. La-t'il fait par pitié ? Bref... dans tous les cas il vaut mieux qu'il me laisse tranquille et qu'il ne viennent pas fouiner dans ma vie, il le regrettera, comme tout le monde.

J'entend la sonnerie de l'école, me donnant déjà envie de sécher et fumer avec Rachel au lieu de partir écouter le cours ennuyant de Madame Lulco et de ses calcules de merde, mais j'ai déjà beaucoup trop sécher, si je continue j'aurais un bon entretiens entre prof et parent et j'ai pas envie de donner l'image à mes parents que je fou rien si c'est pour les décevoir, et déjà que je les déçois sur ma façon de parler quelques fois, c'est suffisant je pense
                                    

ꕺꕺꕺ

Je viens de finir les cours et ce soir je ne travaille pas, laissant mon corps se reposer de cette journée catastrophique. Quand ce con ma trouver en train de dégueuler dans les chiottes, Marie et Sohanne venaient de me frapper à coup de barre en bois et à coup de pieds.

«-Il est malade de la clocharde !» Commençait-elle

«-Celui-là c'est pour avoir parler à mon mec pétasse !»

-«Meurs sale folle dingue !»

Bien sûr personne n'avait réagi et faisait comme si je ne saignais pas et que je n'étais pas à terre. Ils ont pas les couilles d'affronter Marie puis, je sens qu'ils pensent tous la même chose.

Jusque-là leurs attaquent moral ne m'atteignais jamais, mais je pense que le faite d'avoir rembarré le blond alors qu'il a pris le temps de m'aider prouve le contraire, et je pense croire à leurs mots, je pense aller en enfer, je pense être une folle dingue et je pense être une pétasse superficielle, c'est souvent les paroles des autres contre la mienne qui n'est pas équitable. La leur est plus forte que la mienne, la mienne se fait piétiner par les mots des autres et cela suffit à me crée une personnalité ressemblant à toute ses qualités.

Ma mère ma raconté sa journée au travail et j'ai appeler Madame Vic pour qu'on voient ensemble qu'elle genre de tenue je peux porter et quelle genre de danse j'effectuerai pour le grand soir.

Madame Vic, autrement dit Victorian Sownjo  est la propriétaire de plusieurs bars situés un peu partout dans la région, et celui le plus proche de chez elle est donc le Vermillion's Jack. Elle m'a toujours adoré dès que je suis entrée pour chercher un job et je l'adore tout autant qu'elle, je la considère comme mon aîné et c'est l'une des rares personnes que je respecte dans cette société

«-Tu as passé une bonne journée ? Tu tires une tête... Commence mon père à table

-Oui. Je vais faire mes devoirs

-Oublie pas de te laver !» S'exclame ma mère

Je me lève de table en débarrassant mon assiette et monte dans ma chambre. Je ferme ma porte à clé .

Je me couchai dans mon lit et je fis un maximum de câlin à Rio :

«-J'espère que tu passes des meilleurs journées que moi ma boulette...»

Je l'entend qu'elle ronronne. Elle se frottait à moi pendant que je me faisais chier avec elle.
J'ai envie de sortir.

J'appelle donc Rachel. Elle est sûrement à une 
soirée la connaissant, j'espère bien qu'elle y soit...

Elle décrocha :

«-Coucou  Aprile ! Ça va ?

-Super merci, dis-moi tu es en soirée ?

-Ouaip, je serais chez mon plan cul

-Je me prépare et tu viens me chercher ?proposais-je

-Aller !»

Pardon Maman mais J'ai besoins d'air.

Easy Girl (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant