Chapitre 22

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TW: Certaine scène à caractère violente ou sexuelle pourrait heurter votre sensibilité. Bonne lecture <3

-APRILE-

Le lendemain de la fête, je me suis réveillé avec une sacrée gueule de bois. J'avais beaucoup trop bu-

Je me déshabille et me précipite sous l'eau chaude de ma douche, l'odeur d'alcool émanait de moi.
Sous l'eau qui ruisselait sur mon corps nu, j'espérais me réveiller complètement et avoir une meilleure mine.

Après m'être préparé et avoir nourri Rio, je sentais le poids écrasant d'hier sur mes épaules. Les souvenirs de la soirée, en particulier avec Iago, me revenaient en mémoire.
Ses lèvres étaient envoûtantes, et ses baisers dans mon cou m'avaient complètement désorienté. Ses lèvres m'étaient addict et il se servait si bien de ses mains...
J'ai tout le temps de regretter en cours dans une heure-

J'ai Appris qu'un garçon de la fête avait fait une overdose à cause de la drogue. Le proviseur a pris des mesures drastiques suite à ça en punissant tout le monde présents à la fête pour et je cite «Avoir tuer l'un de vos camarades». La situation s'annonçait compliquée et lourde de conséquences pour eu, j'étais contente d'être partie avant

J'avale mes médicaments, descend et prend un simple petit déjeuner. Alors que je me servais une tasse de thé noir, j'aperçois Stefan, affalé sur le canapé du salon. Il était de retour, vraiment ? Je me remémore qu'il nous avait laissées, maman et moi, sans nouvelles pendant deux jours, et le voilà, tranquillement assis avec son bol de céréales devant le replay du "Morning Night" de Michaël Youn. La colère et la frustration montaient en moi face à son attitude insouciante après nous avoir inquiétées. Ses actions semblaient si déconcertantes par rapport à notre inquiétude passée. Je le déteste

«-Coucou ma chérie, tu as passée une bonne nuit ? commencera-t'il

-Salut papa, oui Merci.»

Les mots que j'emploie me broie de l'intérieur. Il n'a aucun droit sur moi, il n'a pas le droit d'être mon père, personne n'a le droit de l'être

Le déjeuner s'est déroulé paisiblement, et je me suis ensuite dirigée vers le lycée, le cœur battant la chamade. L'idée d'y aller me terrifiait. Et s'il m'en voulait ? Je suis partie sans avertir personne, même pas Rachel. Je sais que je dois présenter mes excuses de tout cœur à Lewis, c'est essentiel. La perspective de devoir affronter la colère de Sohanne et Marie à cause de ce qui s'est passé hier me rend malade...Si c'était Iago qui avait fait une overdose ? Ou Rachel ?
La journée s'annonce pleine d'appréhension et de remords.

Alors que j'atteignais le lycée, une main saisit fermement mon poignet. En relevant les yeux, je découvre que c'est Marie. C'était comme si elle m'avait guetté pour m'entraîner quelque part. Le sentiment de persécution physique refait surface, une sensation que je pensais révolue depuis quelques jours. La tension et l'incertitude m'envahissent alors que je me retrouve entraînée dans un tourbillon d'événements imprévus

Elle me lâche le poignet violemment une fois arrivées aux toilettes, me faisant tomber sur le carrelage

«-Sale chienne !»

C'était les premières paroles d'Emelia. Hier soir elle m'avait bien vexer avec ses paroles, et je crois bien qu'elle le sait. Emelia était la plus dangereuse des trois, et pourtant bien sous côté. Elle connaît mes faiblesses comme sa paire et les uses jusqu'à me descendre plus bas que terre, jusqu'à ce qu'elle lit en moi comme dans un livre, donc savoir que mon cœur est assez touchée pour elle. Marie préférait la violence physique, elle savait taper là où sa faisait mal au endroit les plus fragiles. Quant à Sohanne... Elle ne sert literralement à rien. Ce n'ai pas une menace bien au contraire, elle essaye de faire les femmes fatales alors que c'est une sainte ni touche. C'est pour ça que je l'appelle la boniche d'ailleurs

Marie prend une poigne de mes cheveux et m'oblige à baisser la tête sous le lavabo que Sohanne allumera sur le jet le plus glacial, me donnant des frissons

La blonde me parlera proche de mon visage, s'accoudant à la paroie du lavabo

«-Ne t'avise plus jamais de te rapprocher de Iago Verazza tu as compris petite conne ?»

C'est trop, cette fois je me rebelle. Je commence à en avoir plus qu'assez de leur petit manège. J'éclate de rire, je ne sais pas si c'était nerveux mais je me foutais de leurs gueules

«-Dit voir Hernandez, tu connais la sensation de saigner du nez et la sensation de se faire cogner ?»

Marie sert d'avantage mes cheveux, ce qui me fait souffler de douleur . Respire Aprile...C'est rien tu connais après tout...

La principale concernée se rapproche de mon oreille, me faisant sourire

«-Non puisque c'est toi qui va y goûter bichette» chuchote Emelia

D'accord. Ni une ni deux je donne un énorme coup de coude dans la mâchoire de Marie, histoire de me défaire et je cogne la tête de Hernandez contre la paroie du lavabo, les faisants toutes deux gémir de douleur

Mon regard noir se fixe sur la rousse qui commence à paniquer en voyant ses deux amies à terre. Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres alors que j'assène un coup de pied puissant dans le ventre de la noiraud, la laissant souffler.

«- Ça fait quoi de se sentir sale face à votre punching-ball, hein ?»

Sohanne s'enfuit en courant, probablement pour chercher un professeur. Peu m'importe, qu'ils me punissent, je suis satisfaite de ma rébellion. Comme prévue un prof arrive. Pour changer c'était toujours M.Barma, comme s'il n'y avait que lui dans l'établissement

«-Mademoiselle Vadruno vous êtes collée !» s'exclama-t'il

Je hoche simplement la tête, laissant derrière moi cette scène emplie de haine. C'est ironique, car toutes les fois où j'étais la cible de persécutions, personne ne venait à mon secours. Mais dès que je me permets de riposter une seule fois, c'est le scandale ! "Attention, elle a battu deux camarades ! C'est du grand n'importe quoi", s'exclament-ils. C'est frustrant de constater cette double mesure, où agir pour se défendre devient soudain inacceptable.

-RACHEL-

Je rentre du taff et la première chose que je vois en rentrant c'est ma mère alcoolisée et défoncée. Bien évidemment évanouit ...
Mon taff a repris ce matin, et sa ne m'avait pas manquée du tout bien au contraire. Jouer la fille sainte ni touche au bureau me les brises sévère. Je crois surtout que ses gros chien ne vendront jamais de bon journaux s'ils continuent à baiser avec l'un l'autre...

Je pose mon sac pour jeter sa drogue et ses bouteilles d'alcool à la poubelle et l'allonge sur le canapé. Ma défunte mère est ainsi depuis que je suis née, je n'ai eu aucune enfance parce que je devais m'occuper d'elle sans rien en retour. Je payer ses factures et les impôts pendant qu'elle, elle sortait faire la fête. Des fois elle ne revenait même pas, elle revient seulement trois jour plus tard. Maintenant je l'oblige à rester à la maison et pendant le travaille j'espère qu'elle ne fait rien mais c'est visiblement mort

J'allume la télé et tombe sur la musique « You'll Never Know» de Dick haymes.
Cette musique de jazz date d'il y a quelques années. Un sourire se dessine sur mon visage et je chantonne l'air. Visiblement ce n'ai que des bon souvenir qui remonte

Easy Girl (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant