Chapitre 18 - La barre de céréale

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Nous sommes restés encore quelques minutes dans le bar le temps de réunir tout le monde. Le retour de la plage vers le van était l'étape la plus longue, certains d'entre nous ont vraiment bu, Daniel a même commencé à parler avec une algue desséchée en pensant que c'était un crabe. Les plus sobres sont Charleset Russell, moi mon taux d'alcoolémie n'a que peu chuté depuis que je suis sortie prendre l'air. J'ai eu du mal à faire rentrer Alonso dans le van. Je suis entre Albon et Daniel, je n'espère seulement qu'aucun d'entre deux ne va pas vomir sur moi, on n'a dû s'arrêter qu'une fois pour qu'Alonso puisse respirer l'air frais. Le pire était de les remettre au lit, se balader avec eux dans les couloirs était horrible. Heureusement que Charles a géré tout seul Pierre et qu'Albon, qui allait mieux, a pu ramener Alonso.
Je tiens du bras Daniel et je marche vers une chambre qu'on lui a pris pour la nuit avec Russell.

- Mais vous savez après tout... Exprime le buveur.

- Oui ? Russell à l'air d'en avoir marre.

- Le principal, c'est .... Il me touche la main. Harmelle que tu as les mains douces...

- Et toi donc Riccardo ! Il a mis tout son poids sur moi.

- Voilà ta chambre pour cette nuit Daniel. Russell fait scanner sa carte et nous ouvre la porte.

Je me précipite pour déposer le cadavre sur le lit, il commençait à vraiment être lourd. Pendant que Russelllui retirait ses chaussures, je mis la poubelle à côté de la table de nuit ainsi qu'une serviette.

- George, tu es un amour. MON amour. Dit Riccardo.

L'Australien lui fit un cœur avec ses mains vers sa direction, Russell lui, répondit par un geste tout aussi affectueux, son majeur. Je ne pus m'empêcher de rire, qu'est-ce qu'ils sont cons. 

- Ça, ce n'est pas très gentil.

- Tu ne t'en souviendras pas demain. Russell le met sous la couette.

- Mais je me souviendrai de notre discussion. Dit Daniel avec un sourire diabolique avant de se retourner vers moi. Harmelle ?

- Oui-

- Daniel. Russell est en train de le tuer du regard.

- Tu as un super t-shirt. Dit-il en faisant un grand sourire au Britannique.

Russell soupira et lui jeta l'oreiller qu'il comptait lui donner. Daniel le récupéra et le mit aussi tôt sous sa tête et nous regarda nous éloigner vers la porte de la chambre.

- Pas de cochonnerie ce soir, George. Chaque chose en son temps. Harmelle est une chose pure, tu devrais prendre-

- Hein ? (F) Je me retrouve vers lui.

Russell prit la première chose qu'il avait à porter de main, dans ce cas une barre de céréale posée sur le minibar, et lui la lança immédiatement au milieu de sa phrase.

- Four toi ça dans la bouche, ça t'évitera de dire des conneries.

- Merci ! J'avais un petit creux !

- Voilà, bonne nuit. Dit Russell en ouvrant la porte.

- Bonne nuit, vous deux !

- Bonne nuit Danielo ! Dis-je avant de passer le pied de la porte.






Je suis à présent dans le couloir avec Russell, ça fait déjà un moment qu'on marche sans rien se dire. J'appuie sur le bouton de l'ascenseur et attends qu'il arrive.

𝐔𝐍𝐄 𝐌𝐈𝐍𝐔𝐓𝐄 - 𝐆𝐞𝐨𝐫𝐠𝐞 𝐑𝐮𝐬𝐬𝐞𝐥𝐥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant