Disparition

Chapitre 4

Pendant ce temps là, Feilong se laissait entraîner par Yukimura dans les couloirs du restaurant dans un état second, croisant de temps à autre des clients aux regards étonnés ou des hommes de mains blasés. Puis réalisant la poigne de l'homme sur son bras, il se dégagea brutalement.

" Ne me touchez pas !"

Il se massa son biceps endoloris tout en le fixant d'un air farouche. Yukimura sans même lui lancer un regard eut un rire bref et narquois, tout en poursuivant son chemin il lui lança :

" Ses deux là ont besoins d'un petit moment d'intimité, suis-moi."

Son ton même empreint de légèreté souffla à Feilong qu'il ne souffrirait d'aucune réplique. Le leader du Baishe hésita un instant puis réalisa qu'il avait en face de lui l'homme le plus puissant de toute l'asie du sud-est, il optempéra la rage au ventre : on ne commandait pas le chef du Baishe mais là on ne pouvait pas vraiment dire qu'il avait le choix.

Il arrangea ses vêtement dans un mouvement qu'il voulait digne et le suivit avec raideur sans desserrer la machoire. L'homme, un rictus sournois aux lèvres, ouvrit une porte et s'effaça dans un geste engageant pour le laisser entrer dans une petite pièce.

Feilong entra, bien qu'il ne supportait pas ses gestes de galanteries à son égard et ses yeux firent rapidement le tour de la salle, s'arrêtant avec surprise sur le lit qui trônait là. Soudain un lourd objet s'abattit sur sa nuque. Le jeune homme s'effondra sur les genoux et juste avant de sombrer dans l'inconscience, il se sentit retenu par des bras puissants.

L'eau froide glissa dans son cou et s'infiltrant lentement le long de sa colonne vertébrale. La sensation était désagréable et Feilong se réveilla rapidement les yeux papillonnants. Retrouvant instantanement ses esprits, il tira sur les liens qui le clouait sur un lit : rien à fare il était trop bien attaché. Puis son regard se posa sur l'homme qui l'avait capturé : Amasawa Yukimura.

Tout sourire, les yeux plissés par la joie, le plus vieux posa lentement le verre qu'il tenait en main et se penchant sur Feilong, lui saisissant violemment au passage une poignée de ses cheveux et tirant sa tête en arrière. La différence entre sa face et ses actes était surprenante.

" Que...!"

Feilong plissa les yeux sous la douleur et avant même que il puisse faire un geste, Yukimura lui scella la bouche dans un baiser passionnée et avide. Il lui enfonçait férocement la langue dans la bouche et lui mordait sauvagement les lèvres. Feilong se débattit avec rage et essaya de mordre mais la pression sur sa gorge l'en dissuada à la seconde tentative.

Lorsque les fines lèvres de son tortionnaire descendirent dans son cou, il ne put retenir un gémissement de douleur ou de plaisir... ça Yukimura ne sut le déceler. L'homme suça tel un vampire la fine peau du cou du chinois, lui laissant au passage de superbes marques violacées sur la peau fragile de Feilong.

Il passa et repassa sur ses marques, les léchant les mordillant attisant une incompréhension teintée de désir dans l'esprit du plus jeune. Au bout de longues minutes, Yukimura le laissa retomber sur le lit et Feilong, pantelant, lui jeta un regard haineux.

" Pourquoi ?

_Pourquoi ! Pourquoi ? Cracha le mafieux en lui déchirant le haut de sa tunique, tu veux savoir pourquoi petit merdeux ?"

Le plus agé semblait pris de frénésie depuis la question de Feilong. La rage le parcourait et il décida de se calmer sur le corps du chinois. Yukimura saisit l'un de ses tétons qui suça avec autant de vigueur qu'il ne l'avait fait avec son cou quelques secondes auparavant puis découvrit totalement le corps fin du jeune chinois.

Feilong se cambra sous l'effet de la douleur et du plaisir ressentit. La salive semblait comme lui laisser des trainées de feu sur le torse et chaque fois qu'il mordillait ses grains de chairs, un frisson électrique le parcourait : ça n'était pas si désagréable mais les circonstances empêchaient le chinois de se lâcher complètement.