CHAPTER XVIII

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𝟏𝟗 : 𝟑𝟓 – 𝙻𝚘𝚜 𝙰𝚗𝚐𝚎𝚕𝚎𝚜

Je suis face au miroir de ma chambre en train d'ajuster ma cravate de couleur rouge bordeaux. J'enfile ensuite ma veste de costume par-dessus et ferme les deux boutons. Une fois prêt, je m'admire une dernière fois dans le miroir et souris satisfait, c'est vrai que je suis plutôt pas mal dans ce costume. Je sors de ma chambre et descends au salon où je retrouve les garçons, déjà prêts, tous vêtus d'un costume trois pièces. Je soupire en remarquant l'absence d'une chère demoiselle, je remonte les escaliers deux par deux et me dirige vers sa porte. Je frappe et tente d'entrer mais celle-ci est fermée à clé.

Je soupire et regarde l'heure à mon poignet, sur ma montre en argent, cadeau de Jo lors de la sortie de notre troisième album. Je refrappe une seconde fois plutôt agacé, je savais que les femmes étaient longues à se préparer mais là... Ce n'est pas comme si elle avait besoin de tant d'artifices, elle est déjà magnifique—enfin, je veux dire qu'elle reste une très belle femme même si je ne la porte pas spécialement dans mon cœur.

Elle déverrouille enfin la porte et sort vêtue d'une magnifique robe bleu nuit, dos nus, maintenue par des chaines dorés. Je la détaille du regard et reste hypnotisé par tant de charme tandis que celle-ci semble si timide, ce n'est pas à son habitude de se montrer comme ça face à moi. Elle bien plus rude et revêche en ma compagnie même si j'y suis potentiellement pour quelque chose. Ces yeux bleu ressortent à merveille grâce au crayon noir sous sa muqueuse inferieur, ses lèvres, elles, sont pulpeuses à souhait. Quant à son corps, lui, il est juste divin dans cette robe somptueuse. L'odeur qu'elle dégage est semblable à un bout de paradis à mes sens de l'odorat. Je ne parviens pas à détacher mon regard de ces courbes si parfaitement retracé par cette robe.

- Andrew Biersack portant autre chose que du noir. Me fait-elle sortir de mes pensées

L'entendre prononcer mon nom de cette manière me fait ressentir une sensation étrange, mes yeux ne quittent plus ces lèvres. C'est seulement lorsqu'elle parle à nouveau que je me ressaisis.

- On y va. Dit-elle en me passant devant

Elle descend les escaliers et je la suis de près. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Il m'a été donné à plusieurs reprises de voir des femmes d'une extrême beauté mais aucune ne m'a fait cette effet-là. Aucune ne peut égaler l'effet que la jeune journaliste me fait. C'est inconcevable tant de charme et de prestance !

Arrivés au salon, nous rejoignons les garçons qui nous attendaient pour aller aux voitures. À peine sortie, celle-ci se précipite vers le pick-up en s'asseyant sur le siège passager autrement dit, en piquant la place de Christian. Sans doute pour ne pas avoir à remonter en voiture avec moi à la suite de ce qu'il s'est passer dernièrement. J'ignore encore ce qu'il lui est arrivée de son coté mais je peux affirmer une seule chose. Je n'ai pas aimé—je dirais même détester, la voir dans cet état pourtant je ne la portes pas plus que ça dans mon cœur. Je sais, je me répète. Mais elle avait l'air si terrifié, comme une pauvre petite chose fragile.

Enfin bref, chacun rejoint les voitures, c'est-à-dire, Christian avec moi et les gars dans le pick-up avec Eli puisque le lapin squatte encore le siège de la banquette arrière. Une fois tous en voiture, nous quittons l'allée de la maison, direction le Millénium, le lieu de la fête, un hôtel cinq étoile.

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Nous sommes arrivés depuis une bonne vingtaine de minutes et passons notre temps à serrer des mains ou à présenter Eli qui nous accompagne. Ce sont plutôt les garçons qui s'en occupent en fait puisque je me suis réfugié près du bar voyant bien que ma présence la dérangeait. Je ne la quitte pas une seule seconde des yeux.

𝐄𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant