CHAPTER XXVII

48 5 59
                                    

𝟎𝟒 : 𝟐𝟏 – 𝙻𝚘𝚜 𝙰𝚗𝚐𝚎𝚕𝚎𝚜

Je somnole dans ma chambre toujours aussi sombre lorsqu'un bruit m'interpelle. Je me redresse et tente d'analyser d'où peut bien provenir ce son. Je m'avance vers la fenêtre et ouvre les rideaux, je l'aperçois en bas en train de jeter des cailloux à ma fenêtre. Je rêve qu'est-ce qu'elle fait ici ? Si les gars la voient, on est morts. Quoi que ce ne sont pas des balances mais quand même. J'ouvre la fenêtre et me penche pour mieux la voir, elle porte uniquement un pantalon à carreaux rouges et un simple t-shirt blanc.

- Tu me fais monter, Roméo ? Plaisante-t-elle

Je reste attendri par son rire et la regarde dans le blanc des yeux tandis qu'elle s'impatiente. Elle commence à escalader la façade de la maison et je lui tends le bras une fois qu'elle se trouve à ma portée. Je tire et l'attrape ensuite par la taille pour la faire rentrer, je referme la fenêtre et me retourne vers elle. Mes yeux se posent automatiquement vers sa poitrine puisque celle-ci vient de hotter son haut de pyjama. Tandis qu'elle vient caresser mon torse du bout de ses doigts avant de se rapprocher de plus en plus en me poussant sur mon lit. Je crois ne jamais avoir été autant déstabilisé par une femme. Elle me grimpe dessus et embrasse mon torse en remontant lentement vers mes pecs puis ma bouche. Mes mains se posent automatiquement sur ses fesses comme pour avoir un maintien et je les presse lorsque le baiser devient plus intense. Je sens sa main glisser jusqu'à mon entre jambes et la frôler ce qui me fait légèrement frémir, elle esquisse un sourire.

- Oups. Glousse-t-elle

- Ne joue pas à ça, Eli. Rétorquais-je d'une voix rauque

Elle sourit et retire sa main avant de se repositionner de manière assise tandis que je suis allongé. Elle enlève son bas de pantalon à carreaux et le laisse tomber au pied du lit accompagné de sa culotte en dentelle rouge. Mes yeux ne quittant pas son corps une seule seconde en particulier ses mains lorsque celle-ci tente de retirer mon caleçon, je l'aide en levant légèrement le bassin.

Nous nous retrouvons tous les deux nus sur mon lit, le désir charnelle plus présent que jamais. Elle remue son bassin, un sourire narquois collé aux lèvres, histoire de me torturer l'esprit puis se met enfin en place de manière que je la pénètre. J'agrippe son bassin de mes mains et mets de léger coup de reins pour m'introduire en elle. Ses mains viennent se poser sur mon torse quant à sa tête, elle bascule en arrière. Je m'interromps aussitôt en sentant ses ongles s'enfoncer dans ma peau.

- Tu as mal ? M'inquiétais-je

Elle hoche négativement la tête entre deux gémissements.

- Eli, je veux t'entendre me dire que tu veux continuer. Exigeais-je par peur qu'elle se sente mal

Elle baisse sa tête vers moi et plante son regard dans le mien, les muscles de son corps semblent se détendre.

- Je veux continuer. M'affirme-t-elle

- D'accord. Tu sais quoi ? Prends les rênes !

Elle écarquille les yeux sans doute surprise que je la laisse avoir autant de pouvoir sur moi. Elle semble ne pas savoir comment s'y prendre.

- Commence doucement et quand tu commences à te sentir à l'aise, fais-toi plaisir. Lui indiquais-je d'une douce voix

Elle hoche timidement la tête et commence lentement, le temps que son corps s'habitue. Elle semble bien plus à l'aise au bout de quelques secondes et se met à accélérer, nos corps s'entrechoque à chaque coups de rein. Ma respiration se cale sur la sienne, mes mains restent encrées dans ses hanches, je roule des yeux en sentant que c'est bientôt le moment. Ses gémissements témoignent du plaisir qu'elle éprouve en cet instant. Nous jouissons en même temps ce qui est plutôt rare pour une première fois ensemble. Son corps se relâche, elle se retire lentement et s'allonge sur mon torse en blottissant sa tête au creux de mon cou. Notre respiration reprend son cours, nous suons légèrement après cet acte d'une assez grande intensité. Je l'embrasse sur le haut du crâne avant de fermer les yeux, épuisé.

...

Je me réveille en sursaut et réalise que tout cela n'était qu'un rêve, un magnifique rêve. Pourtant les sensations en ont été tout autre si l'on s'attarde sur l'état de mes draps. Je regarde l'heure, il est un peu plus de sept heure, je me lève du lit, attrape de quoi me changer et file à la douche.

Après une bonne douche froide tout va bien mieux, je me ressaisis et m'habille d'un jean noir et un marcel blanc. Je sors de la salle de bain et me dirige vers ma chambre pour récupérer mes draps et les déposer à la buanderie au sous-sol. Je me dépêche de descendre et par chance, je ne croise aucun des garçons, il est sans doute trop tôt pour eux. Je remonte avec de nouveaux draps que je dépose sur le bureau et aère ma chambre en ouvrant la fenêtre.

J'enfile mes bagues et colliers et met un peu de parfum avant de redescendre à la cuisine avec mon téléphone. J'ouvre le frigo et attrape des oranges pour me faire un jus pressé, j'en profite pour sortir des ingrédients tel que la farine, beurre, sucre, œufs et lait pour préparer mes crêpes. Une fois mon jus fait, je nettoie la machine et à jus et m'attaque à ma recette de crêpes.

~~~

Je fais sauter la dernière crêpe dans la poêle lorsque j'entends des pas descendre les escaliers.

- Non, tu n'as pas fait ça ? Rétorque Jerem en avançant dans la cuisine

Il observe l'assiette remplie d'au moins une trentaine de crêpe et arbore un grand sourire.

- Putain mec, je t'aime. Je retire tout ce que j'ai pu dire sur toi ! Déclare-t-il en riant

J'hausse un sourcil et sourit face à son humour plus que douteux. Il tente de se servir dans une deuxième assiette que j'ai préparée mais je lui tape sur les doigts avec la spatule.

- Aïe ! Pleurniche-t-il comme une Drama Queen

- Pas touche.

- Mais ! Et bah, je garde tout ce que j'ai dis sur toi. Renchérit-il d'un ton enfantin

Je lève les yeux au ciel et me saisit du cellophane pour protéger la seconde assiette de crêpe.

- C'est pour Jo et les filles. Annonçais-je calmement

- Jo et les filles ? Répète-t-il

J'hoche la tête.

- Mmmmh, moi j'aurais plutôt dit que c'est un moyen pour voir une jeune et belle journaliste qui vit là-bas. Rétorque-t-il

- Qu'est-ce que tu racontes ? Tu sais très bien que c'est faux.

- Tu es sûr ? Pourtant cette nuit, tu n'avais que son nom à la bouche. Me confie-t-il en ricanant

- Tu mens. Me défendis-je en rougissant

- J'aurais préféré.

Il ne dit rien de plus et pique une crêpe dans la grande assiette avant d'aller se servir un verre de jus. Je reste sur le cul, niveau discrétion, on repassera... La sonnerie de mon téléphone retentit, il s'agit d'un message d'Eli accompagné d'une photo. Je clique sur la photo où je peux l'apercevoir portant mon t-shirt Batman.

𝐃'𝐄𝐥𝐢𝐬𝐚𝐛𝐞𝐭𝐡 à 𝐀𝐧𝐝𝐫𝐞𝐰

Je devrais peut-être le porter pour la soirée d'halloween.

La soirée d'Halloween ? Putain, c'est vrai que c'est déjà dans une semaine, que le temps passe vite. Je souris et réponds aussitôt.

𝐃'𝐀𝐧𝐝𝐫𝐞𝐰 à 𝐄𝐥𝐢𝐬𝐚𝐛𝐞𝐭𝐡

Tu peux mais je me ferais un plaisir de te le retirer.

𝐄𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant