CHAPTER LXI

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𝟎𝟗 : 𝟐𝟏– 𝙽𝚎𝚠 𝚈𝚘𝚛𝚔

Je me réveille doucement aux cotés d'Elisabeth, dans son lit, je l'observe quelques secondes dormir paisiblement et me lève du lit. J'enfile mes vêtements de la veille, récupère mon téléphone sur la table de nuit et descends à la cuisine dans l'objectif de lui préparer un petit déjeuner au lit. J'actionne une playlist et baisse le son pour ne pas la réveiller.

Je regarde ce qu'elle a dans son frigo et sors quelques œufs, de l'avocat et du fromage frais ainsi que deux oranges sanguines. J'allume une plaque de cuisson pour faire des œufs au plat tout en m'occupant de lui faire du jus d'orange maison. Et enfin, j'attrape une tranche de pain que je fais revenir avec du beurre à la poêle pour la faire toaster, j'étale le fromage frais ainsi que des lamelles d'avocat fraichement coupé puis j'y dépose l'œuf.

Je me retourne afin de disposer l'assiette et le verre de jus sur un plateau lorsque je l'aperçois derrière moi, les bras croisées sous la poitrine, le sourire aux lèvres. J'éteins la musique, d'un air boudeur tandis qu'elle s'approche de moi et dépose un baiser sur mes lèvres avant de s'asseoir sur le plan de travail.

- C'est trop mignon. Sourit-elle

- Ça devait être une surprise. Bougonais-je

Elle m'attrape les mains et m'attire entre ses cuisses, entourant ses bras autour de mon cou.

- Je t'aime, tu sais ? Réplique-t-elle en souriant

- Ah oui ?

Elle se pince les lèvres en hochant vivement la tête puis m'embrasse langoureusement. Mes bras remontent dans son dos et la rapproche un peu plus de moi. Nous nous séparons à bout de souffle et sourions.

Je me retire et la fait descendre du plan de travail pour qu'on aille s'installer à table et déguster ce merveilleux petit déjeuner. Je finis la dernière gorgée de mon verre lorsque mon téléphone vibre, il s'agit d'un message de Sam ou plutôt une photo d'elle avec les garçons. Je regarde à deux fois la photo lorsque je vois les garçons habillés et maquillés en filles. Ils ont l'air si heureux, c'est ironique, bien sû, mis à part peut être Jake. Ah oui, c'est vrai que ce détail à peut-être été omis mais Jake sort avec le coach de Lana, cet Aaron. Je me suis senti plutôt honteux lorsque j'ai appris qu'il était gay et que j'en ai voulu à Elisabeth de le côtoyer. Enfin bref, je réagis par un cœur à cette photo, ça me fait plaisir de la voir heureuse. Elle vit à la maison avec les garçons depuis que nous sommes rentrés, elle a pris la chambre d'Elisabeth.

Quelque chose me vient soudainement en tête et je regarde Elisabeth qui finit de savourer son petit déjeuner.

- Je vais devoir y aller. Déclarais-je

- Déjà ? Boude-t-elle

- Oui. Je dois reprendre l'avion pour rentrer à Los Angeles. Affirmais-je en me levant

Je contourne la table et dépose un doux baiser sur ses lèvres accompagné d'un « je t'aime », attrape ma veste et quitte l'appart. Je descends les escaliers et attrape un taxi à la sortie de l'immeuble. Je monte dedans et indique l'adresse au chauffeur.

- Cabinet Van Dale. S'il vous plait. Exigeais-je

Il hoche la tête, entre l'adresse dans son téléphone et démarre. Nous y arrivons en à peine quelques minutes, je sors un billet, paye le chauffeur et sors du taxi. J'entre dans le cabinet et observe les indications pour trouver le bureau de ce fils de pute lorsqu'un homme s'écrit après moi.

- Monsieur ! Monsieur, vous n'avez pas le droit—Réplique-t-il essoufflé d'une voix aigue

Je me retourne le visage fermé et baisse la tête vers mon interlocuteur un jeune homme d'une vingtaine d'année à tout cassé, probablement stagiaire, les cheveux plaqués et de grosses lunettes.

𝐄𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant