CHAPTER XC

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𝟎𝟖 : 𝟓𝟑 – 𝙽𝚎𝚠 𝚈𝚘𝚛𝚔

J'ouvre doucement les yeux en sentant du mouvement et aperçois Andrew se lever du lit.

- Où tu vas ? Demandais-je encore à moitié endormie

- Me doucher.

J'acquiesce et l'observe s'en aller. Ma bouche forme un « o » lorsque j'aperçois les nombreuses griffures qui trône sur son dos, je rie nerveusement et met ma main devant ma bouche. J'étends mes bras dans le lit en étoile de mer et me rappelle cette nuit.

Je me ressaisis enfile, mon pyjama qui est resté sous mon oreiller et descends au salon pour voir si Samantha est réveillée. Je m'approche du canapé et panique en ne la voyant pas, je tourne sur moi-même en la cherchant du regard.

- Sam !

J'aperçois la porte d'entrée entrouverte et me met réellement à paniquer.

- Andrew ! Andrew— Hurlais-je

Il descend et manque de glisser dans les escaliers, sa serviette autour de la taille, les cheveux humides. Il me regarde avec incompréhension et remarque l'absence de Sam.

- Où est-elle ?

- Je n'en sais rien. La porte était ouverte. Annonçais-je

- Putain. Putain ! Panique-t-il en tournant en rond

- Tu ne penses pas que—

- Je ne sais pas, son père est un grand malade.

Lorsque soudainement, elle apparait devant la porte, d'humeur joyeuse, un sac de viennoiserie à la main. Elle nous regarde en fronçant les sourcils.

- Bah qu'est-ce que vous avez ?

Andrew fonce la serrer dans ses bras et je les rejoins tous les deux devant la porte. Elle repousse en grimant.

- Andrew, tu es tout mouillé !

- Je peux savoir ce qu'il t'a pris ? S'emporte-t-il soudainement

Elle fronce les sourcils, d'un air jugeur, lui passe à côté et part déposer les viennoiseries sur le plan de travail. Nous la suivons de près.

- C'est Elisabeth ou toi qui a des problèmes d'hormones, monsieur le lunatique. Plaisante-t-elle

- Samantha !

- Mais quoi ? Je suis juste aller chercher des viennoiseries.

Il s'approche d'elle et la regarde fixement avant de relever un poil blond, plutôt court sur son sweat à capuche. Elle se pince les lèvres en détournant les yeux.

- Et je suis peut-être aller voir Tiara et son chien. Avoue-t-elle

- Je n'y crois pas. Soupire-t-il

- Je suis assez grande, Andrew.

- Mais que tu sois allée la voir si tu savais comme je m'en fous mais tu ne quittes plus jamais l'appart sans nous prévenir, l'un comme l'autre. Compris ?

Elle hoche grandement la tête en assimilant la raison de sa réaction.

- Tu as eu peur ?

- Bah oui, andouille ! Réplique-t-il en opérant un demi-tour pour aller s'habiller

Elle rit et s'interrompt de rire en voyant les griffures sur le dos d'Andrew.

- Outch. Dit-elle en me lançant un regard furtif

Je souris nerveusement et le rejoins à l'étage en faisant signe à Sam de ne pas bouger de là. Arrivée en haut, il est déjà en train d'enfiler sa chemise plutôt en colère, il boutonne sa chemise et saisit une sa cravate pour le procès et tente de la mettre.

𝐄𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant