CHAPTER XXXI

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𝟐𝟐 : 𝟏𝟒 – 𝙻𝚘𝚜 𝙰𝚗𝚐𝚎𝚕𝚎𝚜

Je le regarde d'un air frustrée tandis que je suis toujours accroché à lui, tel un koala. Je m'apprêtais à retorquer lorsqu'il me coupe dans mon élan.

- Je ne penses pas que des enfants soit dans tes projets, ma chère Elisabeth. Réplique-t-il en caressant ma joue

Je le regarde avec de gros yeux face à cette réplique qui n'est pas complétement fausse. J'aurais peut-être dû prendre ce foutu préservatif. Je le regarde, pensive et sourit, une idée en tête.

- Il y a d'autres moyens de faire. Indiquais-je un sourire en coin

Il hausse un sourcil, surpris par cette proposition et me dépose au sol dans un élan de douceur.

- Si mademoiselle insiste. Ajoute-t-il d'un air amusé

Un frisson parcourt tout mon corps lorsqu'il m'appelle ainsi. L'excitation et l'appréhension augmente de plus en plus, étant donné que je n'ai jamais essayez de rapport anal. Disons que les relations sexuelles avec Max étaient plutôt ce qu'on pourrait qualifier de « classique ».

- Face au mur. Exige-t-il d'une voix rauque

J'obéis et me tourne face au mur, mes seins toujours recouvert de mon soutien-gorge en dentelle, frôlent le mur. Ses mains s'ancrent dans ma taille et me maintiennent fermement. Mon corps se colle aussitôt au mur lorsqu'il me pénètre par derrière avec force. J'émets un cri de stupeur face à cette sensation nouvelle, douloureuse mais un semblant agréable.

- Ça va ? M'interroge-t-il

Je me pince les lèvres et hoche la tête positivement.

- Réponds-moi, Elisabeth.

Ses mots me transcendent, il exerce une sorte de domination sur moi et à l'inverse de ce que je pensais, c'est loin d'être désagréable.

- Oui. Bafouillais-je entre deux gémissements

Je ne le vois pas mais je suis persuadée qu'il possède ce fameux sourire de satisfaction. Il commence les vas-et-viens avec douceur, les mains toujours ancrés dans ma taille. Je réalise qu'il ne me pas pénètre pas entièrement, j'ai besoin de plus de sensations.

- Encore. Le suppliais-je

Il écarquille semblant surpris.

- Tu es sûre d'encaisser ? S'enquerre-t-il

J'hoche vivement la tête avec envie et attends avec impatience qu'il s'enfonce entièrement en moi. Ses mains se resserrent à nouveaux sur ma taille et il donne un coup de rein, forçant le passage. Je gémis de douleur en le sentant toucher le fond.

- Oh mon dieu. Bredouillais-je

J'inspire grandement et tente de m'habituer à cette sensation. Il accélère de manière vive, ma respiration se saccade, nos corps s'entrechoquent violement, mon corps lui, est plaqué contre le mur.

Ses lèvres viennent se poser dans ma nuque, il y dépose des baisers ardents tout en continuant de me pénétrer de manière bestiale. Sa bouche se rapproche de mon oreille et son souffle chaud parcourt mon corps.

- On va faire un petit jeu. Susurre-t-il

J'hoche la tête entre deux gémissements, intriguée.

- Plus tu gémis, plus j'accélère. Déclare-t-il amusé

Je tourne la tête vers lui décontenancée pensant qu'il ne pouvait pas aller encore plus vite. Il sait pertinemment que je vais perdre et cela lui décroche un sourire espiègle au coin des lèvres. Il continue de me pénétrer tandis que je me pince les lèvres pour éviter de gémir et perdre face à lui. Je parviens difficilement à contenir le gémissement qui fait tout pour sortir de ma bouche.

Je sursaute et gémis en sentant ses doigts caresser mon clitoris tout en continuant de me pénétrer. Un rire mesquin lui échappe.

- Perdue. Ajoute-t-il en retirant ses doigts

Je reçois un énième coup de rein me laissant échapper un second gémissement, il semble se réjouir de me voir défaillir. Je ne parviens plus à me retenir, à chaque coups de rein, un gémissement sort de ma bouche, c'est un jeu sans fin, il gagnera dans tous les cas. L'extase est à son comble, le plaisir m'envahit, je n'attends qu'une chose, l'orgasme. Je le sens se former dans mon bas ventre tandis que mes fesses se contractent autour de sa queue. Toutes les tensions accumulées pendant ce rapport se libère d'un seul coup, au même moment où il jouit en moi. Un orgasme simultané.

Nous reprenons chacun une respiration régulière, il se retire délicatement de moi et je m'écroule dans ses bras après cet effort plus qu'intense. Il me porte comme une princesse et me dépose sur le tapis de fourrure face à la cheminée, il attrape le draps blanc qui était posé sur le canapé et me le pose dessus. Il attrape une buche, allume le feu avec une allumette et la jette dans la cheminée, les flammes apparaissent soudainement. Il s'éloigne pour remettre son caleçon et vient me rejoindre. Je me blottis contre lui, la tête posé sur son torse tandis qu'il me caresse le dos du bout de ses doigts. Je lui adresse un doux regard et l'embrasse tendrement avant de fermer les yeux. 

𝐄𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant