CHAPITRE 8

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Elodie, présent

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Elodie, présent.

J'attire Preston jusqu'à la table derrière moi et monte dessus, avant de le placer entre mes jambes.

La jalousie est un sentiment que j'ai connu que très rarement. C'est vrai, je suis Elodie Davis, j'ai tout pour moi. La beauté extérieure et la richesse. J'ai confiance en moi, jalouser quelqu'un était quelque chose de stupide a quoi je ne pensais jamais.

Mais aujourd'hui, je serai une sacrée menteuse si je disais que la jalousie n'avait pas pris part de moi, tellement que je me voyais arracher la main de cette garce qui s'est posé sur lui.

On est un faux couple, je le déteste, mais j'ai un ego. Un sacré ego, à qui le fait que cette pétasse ose le toucher et parler d'alchimie, l'énervé franchement.

-Qu'est ce que tu fou ? me demande-t-il alors que je défait les boutons de sa chemise.

-Je sauve les apparences.

Il ne bouge pas, il reste tendu. Mon regard se lève vers le sien, et je déglutis. Il ne me regarde pas comme il le devrait, normalement, je devrai lui donner envie de vomir. Mais là, je vois des flammes s'installer dans son regard, qui cause à mon cœur l'impression d'être en chute libre.

-Elodie...

J'oublie soudainement ou je me trouve, perdu dans l'intensité de son regard. Mais Carolaan ne va pas tarder, alors j'attrape le col de sa chemise et le tire plus prés, avant d'enrouler mes jambes autour de sa taille.

-On ne peut pas faire ça.

-Pourquoi ?

Il ne dit rien, il fixe chaque recoin de mon visage avec hésitation. Mes mains, poser sur la peau chaude de son torse me brûlent.

Ma respiration s'accélère, je suis intimidé par son regard, alors je le quitte en me penchant dans son cou pour l'embrasser, laissant de grosses traces de mon rouge à lèvre.

Sa réaction vient tout de suite, ses mains viennent serrer mes hanches.

-Attention, Lake, on ne pourrait croire que tu es moue au lit.

-Putain.

En un rien de temps, une de ses mains vient tirer mes cheveux et ses yeux rencontrent une nouvelle fois les miens. J'ai l'impression de fondre sous son regard.

-Moue ? ricane-t-il. Tu sais très bien à quel point je ne le suis pas.

Je le sais plus que bien.

Il penche la tête et vient dévorer mon cou en exécutant une pression sur mon cuir chevelu, son bassin se presse contre mon entre-jambe et c'est plus fort que moi, un gémissement s'échappe de mes lèvres.

Je voudrais qu'il soit faux.

Je voudrais qu'il ne m'attire pas.

Mais l'humidité entre mes jambes et le fait que j'oublie carrément pourquoi il fait ça, m'échappe. Je profite juste de sa langue contre mon cou, la façon dont il s'attardait sur le point sensible juste sous ma mâchoire, qu'il connaissait très bien à l'époque.

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