CHAPITRE 4

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Elodie, présent

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Elodie, présent.

-Met un minimum d'efforts, Davis. Si tu continues à le regarder comme ça, ça sera tout sauf crédible. Et bordel, touchez vous !

Je fusille Michael du regard alors que Ben se tape des barres derrière lui, un paquet de chips sur les genoux.

Sur le fond blanc de ma maison, je me retrouve à côté de Preston pour faire une satanée photo à mettre sur nos Instagram. Ça a peine commence que j'ai deja envie de me tirer une balle.

-Bon allez, plus vite en s'y met, plus vite, on en aura finis. Ça fait 30 minutes qu'on est là, putain !

-Je ne pouvais pas simplement faire un selfie... soupirais-je.

-Elodie, tu es mannequin. me rappelle Stace.

Un profond soupir sort de mes lèvres et je me tourne face à Preston, le laissant mettre ses satanées mains sur ma taille. Il a l'air aussi à l'aise que moi, mais j'arrive à voir ses yeux pétiller de malice, heureux de me voir dans cet état.

-T'as peur que je te fasse de l'effet, Davis ?

Je le regarde, et lorsque je comprends qu'il est sérieux, j'explose de rire en lançant ma tête en arrière.

-Tu me fais autant d'effet qu'un vieux ridé sans dents.

Ses sourcils se haussent et ses yeux ne pétillent plus, vexer. Preston Lake est narcissique, il a un ego et une fierté surdimensionnée. C'est bien de lui démolir, de temps en temps.

-T'es sûr ?

Je lève les yeux au ciel alors qu'il se penche à mon oreille. Je pose mes mains sur son torse, prêt à le repousser, mais il ne se laisse pas faire et serre fort mes hanches, jusqu'à ce que nos corps soient collées.

-T'es une garce.

-Et toi une pourriture.

-Qu'est-ce que je dois faire pour que tu sois un minimum détendu ?

-Mourir ?

Il pouffe de rire à mon oreille alors que les flashes de l'appareil photo continue de tourner.

-J'avais une meilleure idée en tête.

- Espèce de per-

Avant que je ne puisse le frapper, il attrape ma main et rigole à son tour.

-Parfait ! s'exclame le photographe. Élodie, détends un peu plus ton visage.

-Je suis parfait, tu devrais être heureuse d'être contre moi.

Je me tends encore plus face à son arrogance.

-Comme tu le vois, j'ai tous sauf envie d'être là. Je donne ma place volontiers.

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