Chapitre 11 : Messagers

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Tous se retrouvaient dans la grande salle, malgré les quelques débris que les employés retiraient en faisant attention à ce qui les entouraient. Izuku était assis à côté de Katsuki, attendant la réaction suite à son récit, enfin, il n'avait pas expliqué l'histoire de l'enfant, ni que cette petite voix revenait souvent dans sa tête, tel un doux écho qui lui disait que tout allait bien se passer, surtout en état aux côtés du cendré qui plaça un bras autour de ses épaules, le collant contre son torse et ses joues commençaient à se réchauffer. Il remonta ses iris, admirant les traits de Katsuki avant de sourire doucement, reprenant ensuite un visage sérieux en regardant Shôto qui tenait son menton entre son pouce et son index, réfléchissant sûrement à la sécurité de chacun, contrairement au roi qui avait les bras croisés contre son torse, soupirant pour la énième fois. La reine aux longs cheveux d'argent arriva vers eux, un fin sourire aux lèvres, se voulant rassurante et Izuku lui rendu le sourire, voulant aussi être rassurant malgré ce silence qui commençait à devenir pesant pour chacun.

- Enji, commença la reine. Nous devons arrêter notre fils et tu sais très bien que nous aurons besoin d'aide, même s'il est difficile de le concevoir.

- Rei...

- Tôya nous en veut, c'est indiscutable, tu le sais, continua la reine. Si Izuku nous dit la vérité, les personnes qui épaulent notre fils seront aussi fort que lui.

Le roi hocha la tête, soupirant à nouveau, commençant à irriter Katsuki d'autant soupirer ainsi et Izuku se risqua à déposer discrètement sa main sur la cuisse du cendré, essayant de le calmer à sa manière. Il sentit un léger sursaut sur la cuisse, un mouvement à côté de lui tandis qu'il gardait son regard devant lui. Il sentit le regard carmin sur lui, ses joues, ses yeux et une nouvelle chaleur se plaça, mais cette fois dans le creux de son ventre. C'était doux, chaud, mais aussi électrisant. Est-ce dû à sa vision ? Est-ce dû au fait que c'était la première vision qu'il avait sur son futur ? Un futur aussi doux, aussi chaleureux et bienveillant... A-t-il droit d'y croire ? De vouloir faire son possible pour qu'il se produise ?

Oui, il ferma le poing que se trouvait sur la cuisse du cendré, se pinçant les lèvres avant de se lever, repoussant la chaise avec l'arrière de ses genoux. Ils ne devaient pas rester ici sans rien faire ! Une guerre allait explosée, il devait prévenir son royaume et Katsuki devait prévenir le sien ! Ils avaient tant de chsoes à faire avant que tout ceci n'arrive.

- Nous ne devons pas restés les bras croisés, roi Enji, reine Rei. Avec Kastuki, nous devons prévenir nos royaumes respectifs et je crois qu'un messager va nous dire le lieu de rencontre avec Tôya, votre fils aîné.

Izuku avala difficlement sa salive, sentant que ses forces étaient encore légères, pourtant il devait se tenir debout, devant ce roi et cette reine, ainsi que leurs enfants, dont deux autres arrivaient, sûrement par curiosité, mais il devait continuer. Oui, pour cet avenir raideux.

- Nous restons jusqu'à demain matin, afin de partir en forme et comme je l'ai dit plus tôt, un messager va venir nous apporter le lieu de rencontre. Nous nous rejoindrons au lieu donné.

Le roi Enji, se leva, le regard dur et sévère, n'appréciant sûrement pas qu'un plus jeune lui donne des ordres et lui dise comment gourverner. Mais il sentit au fond de lui, que le jeune aux boucles vertes n'avait pas tord, qu'il devait croire ce qu'il disait et qu'ils n'étaient pas en mesure de rester les bras croisés, lui, son peuple, ainsi que les royaumes environnant. Tôya était fou et avait soif de pouvoir afin que son propre père le reconnaisse.

- Tôya aurait dû être mort, je le sais, avoua Izuku. Il avait un don pour les flammes, continua-t-il, elles étaient bleues. C'était magnifique, les flammes daisaient dans ses mains, glissant enrte ses doigts, pouvant créer de multiples formes dans le ciel.

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