Captive

Chapitre 6.

Toc. Toc. Toc

J'ouvre la porte, c'est Taylor.

- Christian est arrivé, il t'attend et il n'aime pas attendre. 

Son sourire narquois plaquer sur son visage me donne envie de vomir. Ce connard se réjouit de mon destin. 

Je referme la porte.

- J'ARRIVE

Je prends de grandes inspirations et ressort. 

J'arrive lentement dans le salon et il se tient debout dos à moi. 

- Ce sera tout pour ce soir Taylor. Merci.

Taylor s'en va. Je ne sais pas pourquoi mais ça sent mauvais pour moi. 

Un silence de glace règne dans la pièce, je n'ose pas bouger d'un poil. 

- Hôte moi d'un doute, qu'est-ce que tu n'a pas compris dans j'attends de toi le respect ? 

Sa voix est si calme, s'en est perturbant. Je ne sais pas quoi répondre. 

- Je...je ne sais pas.

- Tu ne sais pas ? 

Il me fait face, bien qu'il soit à plus de 5 mètres de moi, son regard me glace le sang. 

- Alors je vais t'éclaircir les pensées. 

Il s'avance dangereusement vers moi. Je recule lentement. Mon cœur commence à s'accélérer.

- Première chose, Taylor est mon plus fidèle ami. Tu lui dois le respect autant qu'à moi. Il n'est pas autorisé à te toucher sans ma permission mais crois moi je me montre tolérant lorsque les raisons m'y obligent. Et ne crois surtout pas que ton comportement lorsque je ne suis pas là n'entraîne aucune conséquence. 

Il n'est plus qu'à 1 ou deux mètres de moi. Et j'ai l'impression que mon cœur va sortir de ma poitrine. 

- Deuxièmement, je t'ai déjà dis deux fois que le pourquoi tu n'avais pas à le savoir et je te le redis, je n'aime pas me répéter. J'ai sûrement été trop gentil et patient pour le moment. Mets toi dans la tête que les choses ont changer, je suis l'homme que tu as rencontré avec les personnes qui le méritent, sinon oh crois moi tu es loin de te douter de qui je peux devenir. 

Un rictus menaçant se forme à ses lèvres en prononçant cette phrase. 

- Troisièmement, je ne supporterais pas que tu passes tes journées à ne rien faire, je te l'ai dis, j'attends de toi certaines choses et te lamenter n'en fait pas partie. Et je ne tolérerais absolument pas que tu te caches de moi, j'accepte que tu t'accordes des moments d'intimité mais le verrou de ta porte ne doit plus être utiliser. 

Il se rapproche de nouveau.

- EST-CE QUE TU AS BIEN COMPRIS ?

Je suis pétrifiée. 

- Oui monsieur.

Une larme coule sur ma joue sans même que j'ai eu le temps de me rendre compte que j'allais pleurer. Une chose est sûre, je ne peux assurément pas me fier à Taylor, c'est le chien de Christian. 

- Bien. Ce soir, tu coucheras dans ma chambre. 

QUOI ? C'est une blague j'espère. 

- Je...je peux vous demander pourquoi...monsieur ? 

- Parce que je le souhaite. J'ai des coups de fil à passer. J'en ai pour un moment et nous dinerons ensuite. 

Il s'en va immédiatement.