Je n'ai pas eu le temps de comprendre ce qui se passait que je sentis sa main s'écraser violemment sur ma joue. Le coup me fit tomber au sol. Toutes mes pensées se brouillèrent dans ma tête.
Qu'est ce qu'il se passe putain ? Venait-il réellement de lever la main sur moi ?
Mes pensées tournent à mille à l'heure et je n'arrive plus à réfléchir. Je sens mes yeux se remplir...Tout se passe trop vite.
Il se mit à hurler.
- FERME TA PUTAIN DE GUEULE. TU CROIS QUE TU AS UN PUTAIN DE DROIT DE PAROLE. TU ES À MOI C'EST CLAIR ? TU AS SIGNÉ CE CONTRAT ET MAINTENANT TU M'APPAPARTIENS....
A ces mots, mon esprit arrêta de fonctionner et je n'entendais plus rien. Son regard était noir de colère. Plus il parlait, plus mes larmes coulaient. J'étais complètement démuni et confuse. Je me reculais instinctivement en rampant peu à peu au sol, pendant qu'il continuait sa tirade. Mais plus je me reculais plus il s'avançait d'un air menaçant.
- TU NE COMPREND TOUJOURS PAS. TU FAIS CE QUE JE TE DIS DE FAIRE ET ÇA SARRETE LA.
Il se baissa au-dessus de moi d'un air menaçant, alors que j'étais toujours en pleurs. Il approcha doucement sa main de ma joue et essuya mes larmes d'un geste délicat puis pris ma joue dans sa main.
- Je suis navrée mais je ne peux pas te laisser partir tu comprends ? J'ai besoin de toi ici. Et puis tu aimes être ici, n'est ce pas ? Je te traite bien, nous nous apprécions beaucoup toi et moi. J'aurais voulu que ça se passe différemment...
D'un coup son regard s'était adouci. Ma tête était en feu, j'avais les idées complètement entremêlées. Ce mec est un putain de psychopathe. Je n'ai jamais vu quelqu'un changer d'humeur aussi vite. J'ai l'impression d'avoir à faire à une toute autre personne que le Christian que j'ai rencontré il y a une semaine.
- N'est ce pas ?
Il insista en fronçant les sourcils avec un regard interrogateur de nouveau menaçant. Mais je ne pouvais pas répondre, rien ne sortait de ma bouche. J'étais complètement démuni face à la situation. Il renforça sa prise autour de ma joue. Je sentis ses doigts s'enfoncer dans ma chair tellement fort que ça me fit tourner la tête. Ma bouche s'ouvrait mais rien ne sortait à part des respirations saccadées du au fait que je pleurais toujours.
- Je...J-
Brutalement il lâcha sa prise et me regarda perplexe. Il s'éloigna doucement.
- Reprends tes esprits et retrouve moi dans 10 min dans mon bureau.
J'eu du mal à reprendre mon souffle et à me calmer. Mon corps était comme paralysé par la peur. Je me demande dans quel pétrin je me suis encore fourrée. Qu'est ce que je vais devenir. Cet homme est un vrai fou et je ne sais pas de quoi il est capable. Comment est-ce que je vais faire pour me sortir de cette situation. Line n'est même pas au courant et maintenant je ne retrouve même plus mon téléphone. Je ne sais même pas si c'est lui qui la pris et si c'est le cas je suis dans une belle merde pour prévenir quelqu'un. Il faut que je reprenne mes esprits et que je réfléchisse vite à un moyen de me sortir de là. Je ne vais tout de même pas rester condamnée avec ce malade... Il faut que je récupère mes affaires et me casse d'ici au plus vite.
Je trouve la force de me lever et me précipite dans ma chambre. Je ferme la porte à clés et je retourne toute ma penderie à la recherche de mon téléphone. Rien. Je regarde dans ma commode, pour prendre mes papiers. Rien. Quoi. Non. Pas possible. Je regarde derrière, en dessous,...ils ont du tomber ce n'est pas possible. Rien.
Je m'écroule au sol. Mon rythme cardiaque s'accélère. Je suis foutu. Réfléchis, réfléchis et vite. Pense intelligemment. Ce malade m'a tout volé, c'est sûr et je dois récupérer mes affaires, mais je ne peux pas partir sans un putain de badge.

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Captive
Teen Fiction"- FERME TA PUTAIN DE GUEULE. TU CROIS QUE TU AS UN PUTAIN DE DROIT DE PAROLE. TU ES À MOI C'EST CLAIR. TU AS SIGNÉ CE CONTRAT ET MAINTENANT TU M'APPAPARTIENS." Lorsque Sacha, une jeune étudiante russe se fait licencier de son job étudiant à Paris...