Chapitre 8.

1K 25 7
                                    


Le lendemain matin

Ce matin je me réveille tôt, il est seulement 9h et j'ai déjà la boule au ventre. Bon, ça ne change pas vraiment des derniers jours mais je veux dire, encore plus que ces précédents jours. 

Hier soir, Christian m'a laissé tranquille pour le reste de la soirée. J'ai finis de ranger et je suis directement aller me coucher et une fois dans mon lit je n'ai pas arrêter de cogiter sur ce fameux dîner et surtout à comment va se dérouler la journée. Je n'ai vraiment pas envie de  croiser Taylor. 

La meilleure stratégie je pense est de l'ignorer tout en étant productive. Et oui, j'ai un lourd programme aujourd'hui, il faut que je fasse un peu de ménage, que je prépare le dîner et un dessert. Je n'ai aucune idée de ce que je vais faire. J'ai peu l'habitude de cuisiner des pâtisseries et encore moins françaises... Je peux toujours faire une spécialité russe....comme un napoléon par exemple, c'est assez léger et c'était le préféré de ma grand-mère... Mais est-ce une bonne idée de faire un gâteau russe, pourrait-il le prendre comme une offense ? Non quand même. Bon de toute façon mieux vaut que je fasse un bon dessert plutôt que je me lance dans une préparation que je n'ai jamais faites auparavant. Mais dans ce cas, il faut que je m'y mette dès maintenant. 

Je sors alors du lit, file me rafraichir, enfile une tenue simple et prends un grande inspiration avant de sortir, décidée à survivre à cette journée. 

J'arrive alors dans la cuisine et je le vois. Il se tient sur le canapé, son téléphone à la main. Si je n'avais pas peur de lui je pourrais courir lui fracasser une bouteille sur la tête et prendre son téléphone pour appeler la police. Mais bon, ce n'est évidemment pas envisageable actuellement et ça ne serait sûrement pas très malin. 

- Bonjour Sacha. 

- Bonjour. 

Je ne lui accorde pas plus d'attention et me dirige directement aux fourneaux. Mais il n'a apparemment pas l'intention de me laisser tranquille.

- Tu sais j'ai réfléchi et je crois que nous sommes partis du mauvais pied tous les deux. 

Je relève la tête, l'air perplexe. Je sens qu'il va encore me sortir une belle connerie, vu son sourire narquois. 

- C'est vrai, je t'ai sûrement laisser croire que tu n'avais pas à avoir peur de moi. Je t'ai trop laissé prendre tes aises. Désormais, je souhaite que tu m'appelles monsieur pour me montrer toute ta considération puisqu'après tout, en l'absence de Christian, je suis l'homme de cette maison et toi et bien tu es la domestique à peu de choses près. 

Je ne vais même pas répondre à cela. Christian m'a effectivement demander de ne pas lui manquer de respect, il ne m'a jamais préciser ce détail. 

- Eh oh, je te parles. Et quand je te parles, tu me réponds. 

- Christian n'a pas demandé que je m'adresse à vous de cette manière. 

- Ah parce que tu crois que j'ai besoin de l'autorisation de Christian pour tout. Je crois que tu n'a pas bien compris ses avertissements. Christian me voue une confiance absolu. Jamais il ne mettra en cause ce que je lui dis. Globalement je pourrais raconter absolument n'importe quoi et il me croirait et ce peu importe ce que tu diras pour te justifier, alors à ta place, je réfléchirais à deux fois avant de faire la maligne. 

En disant cela, il se rapproche de moi. Quel connard, il me menace de raconter n'importe quoi pour assouvir ses plaisirs narcissiques. Mais mine de rien, je n'ai effectivement pas d'autres choix. Je le déteste. 

- Alors qu'est ce que tu décides ? Tu tiens toujours à me tenir tête poupée ? 

Poupée. Non mais sérieusement. Il se rapproche un peu trop de moi, ce qui me fait reculer. Je ne vais pas mentir, il me fait vraiment peur malgré tout. 

CaptiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant