Nouvelle ville

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Pour la première fois de ma vie je vais prendre l'avion en direction de New York, l'une des plus belles villes des États Unis. 

Je dis au revoir à mes parents, que je ne reverrais sûrement pas avant un an...

Ma mère pleure à chaudes larmes dans mes bras, quand à mon père, il ne me parle pas. Ses yeux n'osent pas croiser les miens. Cependant, j'embrasse sa joue qui va tant me manquer.

Haut-parleur : Mesdames et messieurs le vol en direction de New-York va bientôt décoller. J'invite aux derniers passagers de se rendre à la porte D8.

Hadriane : C'est mon vol, au revoir !

Sans un regard en arrière, je passe la porte qui me sépara bientôt de mes parents.

Je m'appelle Hadriane, j'ai 17 ans. En réalité je ne vais pas à New-York de mon plein gré. J'en veux à mes parents de m'abandonner mais je sais qu'ils manquent d'argent et que c'est pour mon bien. Cette année, l'entreprise de mon père a fait faillite. Mes études coutant trop chère, ils m'envoient chez ma tante, Fanny, et ma cousine June.

Haut-parleur : Nous sommes arrivés à destination.

Je suis enfin à Gotham, le vol qui sépare l'Italie d'ici avait été long.

Après avoir récupéré mes valises, je me dirige vers ma tante. Elle est au téléphone et ne m'a toujours pas remarqué. Je ne peux pas lui en vouloir, je suis une fille assez discrète.

Hadriane : Bonjour Tatie !

Fanny : Oh Hadriane ! Tu m'as fait peur! Comment vas-tu ?

Hadriane : Bien, merci.

Son téléphone sonne à nouveau et elle me fait signe de la suivre. Nous entrons dans la voiture et elle démarre en direction de la maison.

Une fois arrivées, à peine avais-je ouvert la porte que June me saute dessus.

June: Hadriii ! Tu m'as trop manqué...

Hadri est un surnom que seule June est autorisée à dire, c'est une marque d'amitié et de confiance.

Hadriane : Salut June ! Toi aussi tu m'as manqué.

June : Tu dois être fatiguée, je vais te montrer ta chambre, tu pourras t'installer et te reposer.

Nous rentrons dans la maison, je suis émerveillée par la grandeur de cet endroit. Nous montons à l'étage et franchissons une porte.

Il y a un immense lit, un bureau, un énorme dressing et pour finir une salle de bain privée !

June : Euh, ma mère et moi on s'est permise de t'acheter quelques vêtements... Bref, fais comme chez toi.

Je me dirige vers le dressing et l'ouvre. Des tissus de toutes les couleurs jaillissent de tous les côtés. Je plonge ma main à l'intérieur et savoure le contact de mes doigts sur les différentes matières. Je n'ai jamais eu autant de vêtements.

Hadriane : June... Fallait pas... Merci beaucoup.

June : Mais siii ! Ta chambre te plait ?

Hadriane : Tu rigoles ! Elle est incroyable ! Merci.

June (petit rire) : Avec plaisir ! Je te laisse dormir, demain le réveil risque d'être dure.

Hadriane : Bonne nuit.

Nos pas sur la glaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant