Travail de groupe

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PDV Hadriane

Professeur : Bonjour, je vous distribue vos sujets de TP, mettez-vous par binômes.

RIP. Je me lève et rejoins Antonio sur sa paillasse.

Antonio : Salut !

Rien que voire sa tête m'insupporte.

Antonio : Roooh, tu me fais encore la tête ? Tu es rancunière.

Hadriane : Un conseil, juste tais-toi.

Antonio finit par croiser ses bras sur la table et pose sa tête. Je sens son regard me fixer, c'est dérangeant. Mais, tant qu'il ne me parle pas, je pense pourvoir me retenir de le baffer.

Le cours passe et le prof nous dit de rendre nos copies. Je me lève et tend notre sujet à l'enseignant. Quand je suis de retour à ma place, je sens un poids sur mon épaule. Un frisson de dégout m'échappe quand je reconnais la poigne d'Antonio.

Antonio : Bon travail !

Hadriane : Dégage ta main de là.

Je ne lui laisse pas le temps de faire autre chose que je me lève et sors de la classe. Je vois rouge. Pourquoi est-il obligé de me suivre jusqu'à New York ? Je pensais pouvoir refaire ma vie. Et bah raté ! A cause de lui !

Je marche, claquant mes béquilles avec rage sur le sol. Le médecin a dit que je pourrais m'en débarrasser demain, j'ai hâte. Je me dirige vers mon casier et tape le code. La porte se déverrouille et je récupère mes livres. Quand je referme la porte, je vois Ethan adossé au casier à côté de moi.

Hadriane : Salut !

Ethan : Salut, ça va ?

Hadriane : Oui, et toi ?

Il hoche la tête et se redresse. Je n'avais jamais remarqué qu'il était aussi grand.

Ethan : Axel m'a dit que tu venais à la soirée, le week-end prochain.

Hadriane : Oui, c'est vrai.

Je le vois hésiter à me dire quelque chose.

Ethan : Euh... Il se passe quelque chose avec Antonio ?

Je bug, comment il a su ?

Hadriane : Non.

Ethan : Et la vérité maintenant.

Hadriane : Il y a eu une embrouille dans mon ancien lycée. Genre une grosse embrouille, celle qui à causer mon déménagement. Et celui qui en est l'auteur, c'est Antonio.

Il hausse un sourcil.

Hadriane : Mais bon, je n'ai pas trop envie d'en parler.

Ethan : D'accord, pas grave.

Il se penche encore plus et baisse la voix.

Ethan : Mais... Saches que je suis là si tu as besoin de parler.

Il m'embrasse délicatement le front et part. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai un sourire débile collé au visage...

Cette phrase tourne en boucle dans ma tête. Ethan est toujours là pour moi. A chaque fois qu'il est dans les parages, je ne peux empêcher mes yeux de le fixer. Ses yeux, ses cheveux brun j'ai envie de passer ma main dedans, son sourire... La simple pensée d'Ethan suffit à mon cœur pour battre la chamade. Je n'ai jamais ressenti ça pour personne, même pas Antonio, en Italie.

Nos pas sur la glaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant