Mon artiste

§11ème peinture§

Kyoko la pute

PDV Enola

Je me regarde dans le miroir mais tous ce que je vois c'est une femme qui me dégoute . Une femme qui n'a pas assez de force pour ce battre et qui est entrain de baisser les bras pour un confort qui lui semble acquise . Je suis dégoutante . Je ne veux plus voir cette image de moi . Mon point ce lève et s'apprête à frapper le reflet de cette femme qui n'est plus moi mais une main saisie  mon épaule et m'empêche ainsi d'exécuter mon projet . Je tourne lentement la tête vers celle qui m'a sauvé de moi même durant un court instant .

Je me fige un instant avant de reprendre mon souffle coupé par le choque . De long et magnifique cheveux noir , des yeux perçant près à me coupé en deux si il le pouvait . Dans son regard il n'y a que de la haine et du désarroi , elle me scrute de haut comme si elle m'était supérieur . Comment est ce qu'elle s'appelle déjà ? Kyari , Kiorio ?

? : Kyoko , je m'appelle Kyoko si c'est la question que tu te pausais .

Je l'observe choquer, tout d'abord par le fait qu'elle soit ici à Paris  à plus de 13h d'avion du Japon , et ensuite par le second fait qu'elle soit comme par hasard dans le même restaurant que nous .

Kyoko : Si tu te demandes ce que je fais ici , c'est très simple , je viens récupérer ce qui me revient de droit .

Sa main qui était initialement poster sur mon épaule prend désormais place sur le col de mon tee-shirt qui ce soulève légèrement par la même occasion . Elle rapproche son visage du miens , je peux maintenant sentir son halène fortement mentholer , surement dû provoquer par la présence d'un chewing-gum de cette même saveur .

Kyoko : Sais-tu ce que ça fais de vivre de l'ombre de quelqu'un d'autre pendant des années .

Oui , je vis actuellement dans ma propre ombre . Mais elle ne me laissa pas le temps de lui donner cette réponse .

Kyoko : J'ai vécu pendant 7 ans dans la tienne , il me prenait pour toi . L'homme que j'aime me prenait pour toi , alors que honnêtement regarde toi , une pauvre rousse avec d'affreuse tâche de rousseur . Et puis regarde moi , je suis tellement plus belle que les autres , et surtout que toi .

Elle relâche la prise qu'elle avait sur moi avant de s'observer dans le miroir et de se remettre une touche de rouge à lèvre .

Kyoko : Je vais m'entretenir avec ton très chère mari , je ne veux pas que tu viennes nous déranger . Tu n'as cas rester ici .

Je suis sur le cul physiquement et métaphoriquement . Elle possède une audace à toute épreuve . Elle s'apprête à partir avant qu'elle ne me jette un dernier regard mais surtout une dernière insulte .

Kyoko : Pathétique .

Puis elle referme la porte de toilettes pour femme . Aussitôt que je suis sûre que je suis bien seule , je m'empresse de m'enfermer dans l'une des cabine . Je m'assoie mollement sur la cuvette des toilettes que j'ai pris soin de refermer avant de m'installer , et je commence à souffler  . Les larmes menaces le coin de mes yeux , à quoi bon me retenir . Une larme commence à dévaler ma joue mais elle ne fut pas seule pas longtemps , bien d'autres la rejoignit .

Je repense aux paroles que m'a dite plutôt cette horrible femme . Elle a raison je suis pathétique , bloqué dans cette vie qui est maintenant la mienne , je me fais honte , à moi , et à toutes les femmes qui se sont battu pour que ce genre de choses n'arrive pas . Pourquoi moi ?

PDV Mikey

J'attends Enola , toujours en colère , elle ne risque pas de s'enfuir . Un bruit de talon ce fait entendre depuis l'entrer des toilettes . Ma tête ce tourne automatiquement vers celle ci , un sourire d'enfant scotcher au visage , mais quand mon regard tombe sur ma "compagne" celui ci s'envola aussitôt .

Moi : Qu'est ce que tu fais ici , Kyoko .

Elle s'installe en silence à la place de ma femme avant de commencer à caresser les accoudoirs .

Kyoko : J'aime cette place , en face de toi .

Elle lève les yeux vers moi en me faisant des yeux de biche et me sourit de manière sinistre .

Kyoko : Ce mariage aurait dû être le mien , et tu le sais .  C'est moi qui devrait manger dans ce restaurant en ta compagnie , cette lune de miel est la mienne .

Pour appuyer ses propos elle tape du point sur la table . Enola ne revient toujours pas , et cette tarée de Kyoko qui nous a suivie jusqu'ici . Je ne prends pas la peine de lui répondre d'ailleurs , je fixe juste la porte des toilettes des femmes en attendant que ma femme en sorte .

Kyoko : Tu ne peux pas arrêter de penser à cette pétasse deux minutes !

Avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit d'autre , je la menace de mon arme qui ce retrouve pointer à son tympan gauche .

Moi : Tu n'as jamais été quoi que ce soit pour moi , comme je te le dis , tu n'es qu'un vide couille . Et tu ne seras jamais rien de plus . Non maintenant tu ne seras plus rien du tout . Tu es encore en vie par ma seule volonté donc si j'étais toi je ne ferais pas ma maligne .

Ses yeux commencent à s'embuer de larmes ,puis elle reprend .

Kyoko : Si tu me tue , mon père ce vengera !

Moi : En es tu sûre ?

Elle ne répond pas et ce contente de regarder ses doigts . Je regarde ma montre , 30 min ,cela fait plus de 30 min qu'Enola est dans c'est putain de toilettes !!! Je m'écarte de Kyoko et marche d'un pas rapide vers la cachette de Chou . Plus je me rapproche , plus un bruit étrange viens titiller mes oreilles . Des pleures , ses pleures . Je sers les dents . Si Kyoko à quelque chose à voir avec ça , père ou pas je lui coupe la langue .