Le seigneur vampire [BL]

Chapitre 3

Résumé du chapitre précédent

Geoffray, jeune vampire fauché a postulé à l'annonce de Karel Lauren, un seigneur qui recherche un assistant.

Le poste est inespéré pour le jeune homme ambitieux. Enfin c'est à son tour de rencontrer le grand homme qui a sa surprise, se révèle assez accessible.

Cette première impression est trompeuse, car l'homme est plus compliqué qu'il n'y parait et Geoffray a été obligé à coucher avec lui.

Pour le jeune intriguant manipulateur c'est un rappel de son passé peu glorieux de manigance. Normalement personne n'est au courant de ses méfaits.

Personnages principaux :

Karel Lauren 400 ans, châtain yeux gris ne paye pas de mine alors que surpuissant

Geoffray Palanvier, 26 ans fils de boucher à Nice, bruns yeux bleus vaniteux égoïste

***

Geoffray Palanvier

Quand les habitants du quartier populaire de Nice ont appris pour Antonio Palanvier, qu'il était devenu un vampire, les rumeurs folles ont enflé affirmant qu'il vendait les cadavres découpés de femmes qu'il avait vidé de leur sang. Il n'a pas fallu longtemps pour que la petite boucherie fasse faillite.

Comme il n'y a aucune logique à chaque chose, elle a été reprise par Saran Patroyanaa un escroc qui ne respecte aucune normes d'hygiènes et il a même embauché papa comme employé.

Mon père est une victime d'un sérial killer d'un genre inédit. Il a été attaqué dans sa boutique, poissard et va rester un long moment un vampire chauve, bedonnant, âgé de la cinquantaine.

Le soir du drame, j'avais treize ans et je faisais mes devoirs dans ma chambre. Un fait connu et inévitable, c'est que les nouveaux vampires déciment leur entourage, tout simplement, ils ne peuvent pas résister à l'appel du sang. Papa a résisté sans difficulté, en s'empiffrant de sang à la boucherie pour me protéger.

Un mois s'est écoulé depuis ma rencontre avec cet homme si déroutant.

Quelques jours après mon retour, après avoir réduit en miette le journal dans lequel je venais de lire que Karel Lauren avait recruté son nouvel assistant, Tomas Gender, j'ai accepté l'offre de la société pétrolifère de Nice.

Je peux continuer d'habiter chez mon père et la paye est bonne. Il me suffirait de faire les yeux doux à ma cheffe pour obtenir une promotion. Je n'arrive pas à chasser l'impression d'avoir louper le coche, conscient d'avoir failli côtoyer les grands de ce monde.

Je tâche de refréner ma mauvaise humeur, fuyant les déjeuners d'équipes et les apéritifs festifs organisés par mon abrutie de cheffe qui prétend m'adorer. Je passe mes journées à remplir des fichiers Excel sur les rendements des puits de pétrole, rien de bien fun.

Je viens de recevoir un mail de Georges Alter, le dernier candidat, qui achève de me déprimer.

Bonjour Geoffray,

Merci de m'avoir prévenu pour les cocktails mais il s'est contenté de m'interroger sur ma candidature à Lausanne. L'entretien a été bref.

Il a été sympa et m'a proposé un poste dans sa société d'investissement KLA à Londres. C'est cool j'ai même un logement de fonction.

Je n'ai pas compris pourquoi il affirme que je suis méritant ?

J'espère que tu as trouvé un job et je t'écris parce que j'ai été impressionné par ta beauté et ta gentillesse. Le seigneur aurait dû te choisir !