Petitiones

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« Café. »

Tina sourit à Newt alors qu'il posait la tasse sur un coin libre de la table. Il déposa un baiser sur sa tempe avant de s'approcher du canapé. Attrapant la tasse, elle recula dans sa chaise et prit une gorgée du liquide chaud et revigorant.

« Newt, est-ce que personne ne trouve étrange que nous vivions ensemble alors que nous ne sommes pas mariés? » demanda-t-elle.

Il releva les yeux vers elle. « Non. »

« Vraiment? »

« Et bien, comment le pourraient-ils si ils ne sont pas au courant? »

« Qu'est-ce que tu veux dire? »

« Seulement une poignée de personnes savent que je suis là. Je veux dire, la plupart des gens savent que je suis à New York quelque fois, mais ils ne réalisent pas que je suis resté là tout ce temps. Seulement quelques personnes le savent. »

« Comme qui? »

« Harper et Madame Picquery. En plus je ne vis pas réellement ici. J'ai toujours une maison à Londres. »

« Tu veux dire, tu ne va pas rester ici? » s'étrangla Tina.

Newt se leva et s'approcha de l'endroit où elle était assise. Il tira une chaise et s'assit à côté d'elle, prenant sa main libre dans la sienne. Elle reposa son mug et il lui prit l'autre main.

« Non, Tina, » dit-il. « Je ne reste pas ici. Mais je ne pars pas non plus. Je ne te quitterais jamais. Si je retourne en Angleterre, je t'emmènerais toujours avec moi. Sauf, si bien sûr, tu ne veux pas veni. Mais je reviendrais toujours pour toi. Sauf si tu ne veux vraiment pas de moi non plus. »

Un sourire se forma sur les lèvres de Tina alors qu'elle l'écoutait parler. Quand il eut fini, elle se pencha en avant et posa son front contre le sien.

« Je pense que tu va vite voir qu'on ne se débarrasse pas de moi aussi facilement, » le taquina-t-elle.

Newt sourit et déposa un baiser sur ses lèvres.

« Heureusement pour moi, je ne veux pas me débarrasser de toi, » murmura-t-il contre ses lèvres.

Le sourire de Tina s'agrandit et elle s'avança encore, approfondissant le baiser. Il l'attira à lui jusqu'à ce qu'elle ne soit presque plus assise sur sa chaise. Leurs genoux se touchaient mais Tina voulait qu'ils soient plus proches. Rompant le baiser, elle se leva et vint s'asseoir sur les genoux de Newt. Il rit avant de l'embrasser de nouveau. Elle se fondit dans le baiser.

Ils restèrent comme ça pendant plusieurs minutes, s'embrassant lentement. Au bout d'un moment, Newt soupira contre les lèvres de Tina et s'écarta. Il la regarda dans les yeux, un sourire de bien-être sur son visage.

« Je t'aime, » murmura-t-il.

Elle lui sourit. « Je t'aime aussi, » répondit-elle. Elle gloussa quand ses yeux s'éclaircirent. « Je devrais te dire ça plus souvent. Surtout si tu va me regarder comme ça à chaque fois que je le fais. »

Newt déposa un nouveau bref baiser sur ses lèvres.

« Tu me dis ça tous les jours depuis un mois, » répondit-il. « Je pense que c'est plus qu'assez. »

« Ça fait vraiment un mois? »

« Presque. »

Tina pencha la tête de côté. « Je suppose que ça va alors. » Elle gloussa et l'embrassa de nouveau. « Quand est-ce que j'ai commencé à glousser? Je suis quasiment sûre de n'avoir jamais gloussé avant de t'avoir rencontré. »

Oblivioni TraditæOù les histoires vivent. Découvrez maintenant