Dance malsaine

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_Pitié, faites que ce soit une blague, jure Saphir en me découvrant, debout tel un piquet dans sa propre chambre.

Je ne réagis point à sa médisance, me contentant de fixer la photo qui est tombée de ma main, jonchant maintenant le sol comme un pétale fané, souillé, par des mystères enfouis.

_La ruineuse de couple en chair et en os me visite ! Malheur pour toi je suis un fidèle célibataire.

Encore une fois, ses insultes firent écho avec mon silence le plus total et bientôt l'objet qui aspirait violemment toute mon attention, captura finalement les yeux de Saphir qui s'écarquillèrent douloureusement en le voyant.

La surprise mêlée à une panique sourde et forte le saisit et il se dépêcha fissa de raccourcir la distance qui nous séparait en s'accaparant brusquement de la photo.

Ses mains tremblaient, ses yeux étaient rouges de colère, le nerf de sa trempe sursautait, un enchevêtrement de réactions qui me prouvait d'avantage que cette photo n'était pas anodine, elle pesait des secrets et des mensonges qui étaient capables de détruire plus qu'une vie.

_Paola est ta mère, murmure-je avec un trémolo dans la voix.

_Non, Liam est ma mère, me répondit-il froidement de but en blanc en me fusillant du regard.

_Paola est ta mère biologique, réitère-je.

En un éclair, Saphir se roua vers moi et me plaqua brutalement contre la même armoire qui m'a ouvert les portes de son passé embrouillé. Son corps vint me barricader, m'interdisant tout mouvement.

Sa respiration haletante me gifla fortement et il ne s'arrêta que jusqu'à nos fronts se rejoignirent dans une rencontre embaumée de haine et de colère.

_Ferme ta putain de gueule, tonne-t-il en empoignant douloureusement mon bras.

_Arrête de te cacher, montre-moi de quel genre de démon tu es battis Séraphin! Gronde-je alors que la douleur qui prévenait de mon bras meurtri devenait de plus en plus intense.

_Ma vie, mon passé, ma mère biologique ou pas ne te regardent pas. Contente-toi de fourrer ton nez dans les affaires de couples que tu adores détruire et lâche moi la grappe !

Un rire jaune s'échappa de ma gorge avant d'user de toutes mes forces pour le pousser jusqu'à ce que son corps se laisse tomber sur le bord de son lit et avant qu'il puisse reposer, je me dépêche de bloquer son corps contre le lit en venant le chevauchant, lui interdisant à mon tour quelconque mouvement.

_Ton passé est mêlé au mien. Alors oui il me concerne !

Il ignore complètement ma retorque et ses yeux descendirent pour analyser nos deux bassins si proches qu'ils pulsaient presque contre l'un l'autre.

SéraphinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant