SOUS LA MAILLE

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Ma lumière sera la seule qui te guidera…

PDV TOGA HOTSOUSOUKI


Dès ma plus tendre enfance, il m’a toujours été reprochée d’être née du mauvais côté de la porte. J’ai longuement subir les regards d’anxiété, de mépris, de désintérêt, d’impudeur et de regret venant de mon géniteur ; pour Shenal Hotsousouki, je ne suis qu’une ratée, qu’une aberration de son sperme, qu’il l’aurait souhaité que je ne vois jamais la lumière du jour, étant le premier enfant de sa second épouses, il n’aurait demandé mon extinction aussi lacement, alors il s’est contenter de m’ignorer et de faire de moi, l’esclave de son désarroi.

Moi qui croyais ma peine plus grande, j’étais loin d’imaginer ce que mon tortionnaire de géniteur me réservait, car oui, pour moi, Shenal Hotsousouki, n’est purement qu’un simple donneur de sperme, mon seul et unique père est l’Oyabin en personne, c’est grâce à lui que j’ai pu supporter pendant tout ses années les humiliations constantes de son frère ; m’humilier verbalement, physiquement et psychologiquement ne l’ont guère satisfait, il fallait aussi qu’il me dépouille de ce qui me rendait femme ! Oui, sous les directives de Shenal, je subis une incision du clitoris et une destruction de mes trompes de phalange, m’arrachant ainsi mon honneur de femme.

Aux yeux de tout, mon physique est celui d’une femme, mais intérieurement je suis aussi vide, voire plus vide que le vide astrale. Je n’ai plus d’honneur, d’ailleurs en naissant femme, j’ai perdue aussitôt ce qui s’apparente à celui-ci. Je n’aurais jamais la faculté de pouvoir enfanter, car mon géniteur à trouver utile d’éradiquer ma descendance avant même leurs venu sur ce bas monde en proie aux vises et aux mœurs déroutantes. 

Allonger sur le toit du grade-ciel situé à trois cent mettre du club Cubano, j’observe avec attention les avancées de Kendal et de sa poupée russe. On ne dirait pas comme ça, mais ils sont trop mignon, on dirait presque un couple normal, si on néglige le fais qu’ils veulent s’entretuer pour assouvir les désirs macabre de leurs clan respectifs. Je soupire, exaspéré par ce schéma répétitif de vies, et continue d’inspecter les lieux.

_Rien de suspect, à priori tout parait d’un calme standard, mais je continue tout de même de ratisser les lieux. 

Le fis-je savoir à travers nos oreillettes, ma réponse me parvient en morse, entre ses doigts agglutinés à la taille de sa charmante épouse, son regard azur épouse parfaitement le noir scintillant de sa robe. 

L’œil bien ouvert, je suits leurs avancées tout en scrutant les alentours, le climat calme, me contraint à me remémorer les évènements vieux d’une semaine.

Après que Okaya m’est communiquée l’information de ma perquisition par l’Oyabin en personne, je me suis rendu sur les lieux avec empressement. Je me revois, le genou au sol, la tête inclinée vers le carrelage, le regard enfoncé sur ce dernier, témoignant mon respect, ma dévotion à mort à mon chef ;

_Toga, tu es en fin de retour,

_Veuillez m’excuser père, de n’être directement passée vous faire mon rapport.

_Tout homme a besoin de repos, et tu ne fais nullement abstraction à cette règle ma chère Toga, mais hélas, je me vois dans la contrainte de te confier une nouvelle expédition,

_À ma mort, je profiterais amplement de mon repos éternel père, pour l’heure, je ne vies que pour vous servir, demander et je vous offrirais, souhaiter et je vous l’octroierais au gré de ma mort s’il le faut, car vous êtes mon Oyabin et mon père. Que devrais-je faire pour cette nouvelle escapade père ?

L'HÉRITIER Où les histoires vivent. Découvrez maintenant