L'HÉRITIER

UNE NUIT CAUCHEMARDESQUE

    La nuit a l’art d’être le reflet des ténèbres…

       
  PDV KENDAL HOTSOUSOUKI

J’ai pû contracté la palpitation, la précipitation et tout l’effrayamment de Toga ; la seule femme du clan donc le terme peur ne fait partir de son vocabulaire, la seule en mesure d’enchainer les excursion et mission même au porte de la mort, jamais elle ne se rebellerait ou contesterait une décision d’Oya, même si celui-ci s’aventure à la taquiner, elle convergera toujours à réaliser l’irréalisable pour Oya, de toute les personnes du clan, sans contenance, c’est Toga Hotsousouki qui est la plus en même de porter le titre de serviteur à gré de l’Oyabin suprême, alors, la question qui bronchite mes neurones et m’oblige à cogiter comme jamais, c’est qu’est-ce qui peut bien la dérouter de son chemin invasive vers celui de la peur ?

Plus d’une trentaine de minute doivent s’être écoulées depuis son dernier message, et pourtant je n’ai toujours rien percuté. Toujours en compagnie de Rorlov, le sourire perché au coin de ses lèvres, il n’essaie guère de camoufler son excitation dévorante et grandissante vis-à-vis d’Elena, ma femme ! J’ai un drôle de besoin qui se presse, celui de buter ce type !

_Cette réunion elle débute maintenant où tu préfères que je te crever d’abord les yeux ? Je peux le faire rapidement si tu arrêts de mater, dans le cas échéant aussi lentement que douloureusement si tu persiste à renifler et reluquer ce qui m’appartient. Fait preuve de discernement, car, dans les deux cas tu risques finir aux soins intensives.

Il déglutit et s’étouffe avec son propre verre, tout comme toi Hitague, je suis tout autant surpris des palabres que je me prête. Sa suffoque s’estompe rapidement, il râle à ses chiens de gardes de s’éloigner de lui ; puis repose son verre à la seconde où je récupère le miens, le portant à mes lèvres, flairant tout le regard de ma douce morbide sur moi, juste cette alternative suffit à me chauffer les poumons ; le climat africain ne me va pas le moins du monde, j’ai des remontées inexplicables de chaleur depuis que j’ai foulé ce sol.

_Il ne manque plus qu’une personne pour combler notre fratrie, patience Grouscolv, il va bientôt arriver.

Me nargue-t-il du regard avec ce sourire sadique perché sur ses montagnes enclavées qu’il s’abaisse à nommer lèvres, j’en suis débité ; à mon tour, je me contente d’afficher un désintérêt et focalise mon dédain sur le verre de scotch que j’ai sur la main.

_Qu’est-ce que tu nous chantes là ? D’après nos renseignements nous ne serions que trois à cet échange, c’est-à-dire, toi, moi et Kendal, mon mari. D’où était-il mentionné une quatrième personne Rorlov ? Enchère ma morbide

_J’avais eu vent du retard psychologique des Grouscolv, mais jamais je n’ai été confronté, du moins jusqu’aujourd’hui… Nargue-t-il délibérément Elena 

Je me surprends de la rapidité avec laquelle, ma lame s’est dégainé ; je me retrouve flexi, la jambe gauche posé sur la table basse, le corps propulsé vers l’avant suite à ma flexivité, le regard méprisant et colérique encré profondément dans le brun sombre du regard soutenant de Rorlov, ma lame menaçante de le transpercer les cordes vocales. Le climat africain va finir par me rendre dingue s’il continu d’engendrer des courants impulsifs en moi.

_En fin soit-il, c’est normal d’avoir un médiateur neutre dans une échange de cette envergure, d’où la présence de cette quatrième personne. Bobine t'il

_Et pourquoi n’avons-nous pas été mise sous la confidence ? D’ailleurs quelle garantie avons-nous que ton fameux médiateur soit aussi cline que tu le prétends ? Le questionne-je