QUE LA PARTIE COMMENCE

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Pour protéger une chose, il faut savoir en abandonner une autre

PDV CT

A Puebla au Mexique
Domaine du clan Hotsousouki
Instantanément avec les évènements en Afrique
08 Mars…
20H05 Début de la mission

L’action est le contrôle de soi, tout est perceptible de nous traverser sans réellement savoir comment cela est arriver ; c’est bien ma veine. Passée, présent, futur, avenir, devenir, sont les synonymes d’un champ lexical qui m’est propre ; ct.

Qui suis-je ? Si moi-même ne suis-je en même d’apporter une appréhension particulière à cette intonation qui me tonne depuis toujours ? Si moi-même suis-je totalement en contradiction avec qui serais-je ?

D’aucuns me sortent, tu es CT, le vent inconnu, celui qui souffle annonçant une ère de neutralité, une illusion de normalité, une utopie de paix, avant l’arrivée imminente de l’éveil morbides des clans.

Hilarant venant des personnes qui ne sauraient distinguées mes traits s’ils venaient un seul instant à me croiser physiquement dans la vraie vie.

Toute ma vie, je n’ai erré que dans le néant de l’ombre, je ne me souviens plus de quelle tête j’ai ; je n’ai connaissance de mon reflet, à quoi je ressemble, qui suis-je ? Depuis quand n’ai-je plus conscience de ce que je suis ou de qui je suis ?

Depuis ce jour-là. Depuis ce fameux jour, où, elle m’est apparue ; du moins que la résonnance de sa voix m’a paru audible dans ce microphone.

Depuis ce jour et seulement depuis cette soirée, à cette date, à cette heure, à ce centimètre de seconde, j’ai cessé d’exister, je suis devenue non pas par choix, ou par obligation, mais simplement et purement sous l’envoutement de ses audibles qui m’ont fait comprendre et prendre connaissance de la place que je me devais d’occuper dans ce monde.

Elle m’a convaincue de m’abandonner à elle, non pas par des discours emblématiques, ou des serments grandioses avec un vocabulaire d’une soutenance à décontenancée ; juste au simple accord de ses voies vocales. À partie de ce moment précis, je perdis tout humanité, je perdis mon statut de personne Je perdis mon nom…

Un nom, est un statut privilège qui nous est légué ; lui/elle m’en a légué un au détriment de l’ancien qui aujourd’hui, je ne saurais dire réellement qu’est-ce était. Elle m’a forgée une nouvelle personnalité, elle m’a fait devenir ce que je suis aujourd’hui ; Un assassin.

Une putain d’assassin qui, aux yeux de tous, à lobe du regard de ce monde, à la face de la lumière, je représente l’exploit d’une neutralité, un symbole de paix.

Une paix bien illusoire, une paix forgée de toute pièce par une personnalité distincte, une paix qui n’est réel que lorsque tous ignorent le vrai visage de cette personne derrière ce sentiment de paix. Paradoxale de se dire, qu’elle n’a que raison ; la paix est la neutralité en elle-même ; seule une personne neutre est en même de promouvoir cette paix, ce qui réitère ma réticence face aux déontologies humaines qui lèguent ce pouvoirs aux mains de ces personnes partageant leurs aspirations tout en appartenant à leurs partie politiques.

L’ironie de cette situation, je ne fais pas abstraction, je suis certe le symbole de la paix dans ce monde, sauf que je suis sous la tyrannie d’une force qui impacte sur mes jugement, face au politique de la normalité, je ne fais aucunement abstraction. Aux yeux de cette face du monde, je ne suis que les initiaux qui, citer fait déglutir un nombre incalculable de personne. Je suis ce que l’on redoute et pourtant, je me redoute de redouter ce qui m’a octroyée ce statut de terreur.

L'HÉRITIER Où les histoires vivent. Découvrez maintenant