La vie n’est qu’une mort douce. Le destin n’est qu’une maladie menant à la mort.
PDV KAÏSSE
« L’affection est un présent envenimée »
C’était sans cesse ce qu’il me récidivait, au fil du temps je me suis égarée dans cette boucle sans fin de mots, j’y ai tellement baignée au point d’en faire l’une des règles d’or, à ne surtout pas faillir, car elle en était une, un sommier essentiel pour ma pérennité, je le savais, cependant, je n’ai eu aucune gêne de la transcender, je pensais, je croyais, j’espérais, j’étais persuadée, hélas, croire, penser, espérer ou même la persuasion ne paraissent qu’en un mythe dans mon monde, la preuve ; ma situation actuelle la témoigne sinistrement.
Elle était le réconfort d’une vie en gain de ténèbres, elle était ma référence au bonheur, par elle, je pouvais expérimenter ce sentiment humain de plaisance et de bienveillance ; par elle je découvrais à chaque instant le lexical d’humanité, j’en étais en total admiration, je songeais en finir au plus vite avec cette animosité qui me désagrège les organes pour en fin, jouir d’une vie, une vraie vie auprès d’elle ; hélas, les assertions de papa prennent semelle, il avait incontestablement raison ; l’être humain ne donne rien sans retour au préalable.
J’aurais dû l’écouter, mais j’y ai voulu croire au contraire.
Maintenant, le réalisme me bouscule de plein fouet ; l’être humain est intrinsèquement mauvais. La méchanceté en lui surpasse toutes les émotions qu’il peut exposer ou renfermer.
Ses décisions ne sont pas prises par assistance ou par générosité, cependant pour satisfaire sa volonté égoïste.
Voilà pourquoi elle s’en est allée, léguant non pas un sentiment d’abandon vis-à-vis de sa présence intoxiquée, plutôt, un achèvement d’examen. Elle n’avait plus besoin de moi, ses expériences se sont parachevées sous un échec de concordance, je présume serait-ce donc ceci qui lui a poussée à me vendre au loup.
La vraie vie n’existe pas ; elle n’est intéressante qu’en apparence.
Encore une fois, papa avait raison, il vaut mieux vivre comme nous l’avons toujours fait. Pas d’attachement, pas de sentiment, pas de blessure, garantie une existence certe navrante, mais sans gêne.
La pitié est la pire sensation que l’on puisse procurer vis-à-vis d’une personne. Parce qu’un rapport de supériorité s’aménage promptement en t’installant dans la position de la victime ; me le répétait papa ; néanmoins, sa pitié a elle me rendait humaine, j’avais foi d’y trouver le chemin qui mène à l’humanité, hélas ; l’heure du jour me fait admettre, la cupidité de la race humaine.
L’on ne donne rien, sans recevoir en contrepartie.
Le principe de base humain réside en cette palabre. Tout le monde a une faiblesse. De n’importe quel ordre mais elle est toujours là, présente, tapisse dans l’ombre. Même les plus grands. Il suffit juste de la trouver et de l’exploiter ; la mienne était l’humanité, j’enviais la normalité du deuxième fragment du monde, m’extirper des liens qui me rattachent à ce monde était mon aspiration ; je ne pouvais y ressortir qu’en prenant sa vie ; elle avait captée et s’en est servi ; ma vulnérabilité a été l’aiguille de sa chance ; Cathia Thenazed n’a été que ma faiblesse de trop.
« La méfiance Kaisse »
Deuxième règles d’or ; se méfier de tout et de rien, jusqu’à son ombre, il faut y prêter attention.
J’ai pris la fâcheuse tendance à me méfier de tout trop vite. L’observation fait partie intégrante de ma vie ; je me dois de tout calculer, de tout anticiper les situations parfois improbables, les assimiler et les maitriser en un temps record ; ressortir des schémas de solution prépondérante pour m’extirper.
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L'HÉRITIER
Ficção AdolescenteLors d'une transaction d'armes, Anderson Grouscolv perdit brusquement la vie, de ce décès naquit une union de profils entre Kendal Hotsousouki et Elena Grouscolv. Kendal Hotsousouki celui qu'on surnomme le fantôme, se voit marié du jour au lendemai...