Chapitre 5

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4 septembre 1940,

École du May sur Èvres,

Un mois, que le chef ma dévoiler ma nouvelle mission, un mois que je me triture les méninges pour approcher le sturmbannführer Weber, sans qu'il se doute de quoique ce soit. Cela paraît si facile, a dire et pourtant être en face de cet homme me paraît impossible. A chaque fois que je croise son regard bleu océan, j'ai une sensation étrange qui vient se mettre dans mon bas ventre, me provocant par la suite des papillons dans le ventre.

Est-ce le désir, suis-je amoureuse ?

- Maîtresse ?
- Euh, oui Pierrot ?
- Est-ce qu'on va faire une sortie comme la rentrée dernière.
- Je ne pense pas, Pierrot les temps sont devenus dangereux. Élise se rappella de sa dernière sortie avec ces élèves qui c'était mal fini. En soupirant, elle tenta vainement de remonter le moral au petit garçon.

Quand la classe, se termina la jeune française retourna devant son bureau, elle se mit a trier les différents dossiers de ces élèves. Plutôt des allemands étaient venus demandant les dossiers de ces élèves, pourquoi elle ne le savait pas.

Devant les données a la Kommandantur, la jeune femme extirpa le dernier dossier du tiroir, celui du petit Pierrot. Ce garçon âgé de dix ans, avait toujours la manie de se faire remarquer.

En entrant dans l'ancienne mairie, Élise se dirigea vers l'accueil. Une femme tapait sur sa machine a écrire, pour attirer son attention Élise s'éclaircit la gorge, la faisant relever la tête. D'une voix neutre elle dit a Élise de s'installer.
La jeune française fit ce qu'elle lui avait dit, et s'asseya attendant patiemment que l'on vienne la chercher.

Une demi-heure s'écoula depuis son arrivée, en regardant une nouvelle fois sa montre la jeune femme soupira. Elle songea a se lever et partir laissant en même temps les dossiers de ces élèves.
Mais avant de pouvoir se lever, la jeune femme entendit une voix plus que familière.
Le sturmbannführer Weber, était devant la jeune femme, le sourire aux lèvres, il accueilli la jeune femme avec tant de joie, qu'elle ne sut ou se mettre.

- Je vous en prie Élise, suivez moi. Dit il en le prêtant son bras. Ce geste qui paraîtrait normal d'habitude, lui donna une joie inconnu.

- Je vous en prie entrer ma chère, je suis a vous.

Élise s'asseya devant l'allemand ces dossiers sur les genoux, Weber fixa ces différents dossiers, un soupir s'ensuit.

- Je suppose que je me dois de vous les rendre rapidement ces dossiers.
- Oui, sinon l'inspecteur qui viendra la semaine prochaine verra rouge. Dit elle.
- L'inspecteur, celui qui s'occupe de juger un professeur, par son travail.
- Oui, c'est exact il peut même nous faire abandonner notre métier, ou nous virée. Dit Élise inquiété, par l'arrivée de cet homme la semaine prochaine.

- Bien alors donnez moi ces dossiers je vais vous les remplir dès maintenant.
Tendant ses dossiers, Élise frôla les doigts de l'allemand.
Weber se mit a lire chaque dossier attentivement, fronçant parfois les sourcils, il tampona le bas de chaque page par un tampon en forme de l'aigle allemand avec sa croix gammé.
Le dernier dossier arriva vite, c'était celui du petit Pierrot, Weber fit comme les autres dossiers et le tampona a la fin. Il tendit les dossiers a la jeune femme, lui laissant un sourire sans arrière pensée. Élise sentie son cœur palpiter dans sa cage thoracique.

- Voilà pour vous Élise.
La jeune femme remercia l'allemand, dans un hochement de tête. Elle se leva, a cet instant le sturmbannführer Weber se dirigea vers elle, sont sourire n'avait pas disparu. Élise ne pu s'empêcher de laisser ces yeux regarder ses lèvres, l'allemand s'approcha un peut plus de la jeune femme, seule quelques centimètres les séparait.
Il baissa la tête, et plongea son regard bleu océan dans celui de la jeune française.

- Ich liebe dich Élise ( Je vous aimes Élise).
- Que cela veut-il dire, Herr sturmbannführer Weber ?
Weber, posa délicatement ses lèvres sur celle de la jeune, surprise et heureuse a la fois la jeune femme intensifia le baiser en se positionnant sur la pointe des pieds et entourant la nuque de l'allemand de ses bras.
Weber laissa ses mains vagabonder sur le corps de la jeune femme.

Un bruit les arrêta soudainement dans leur baiser, un homme ouvrit la porte du bureau du sturmbannführer Weber, se mettant au garde a vous, il parla a l'allemand en ignorant la jeune femme.
Élise en profita pour se faufiler, se remettant en question apres avoir échangé un baiser avec le sturmbannführer Weber.

Un semaine c'est écoulée depuis mon baiser avec le sturmbannführer Weber, depuis ce jour je n'ai pû arrêter de songé a lui, et à cette mission qui ma été confier, séduire cet homme pour avoir des informations sur notre réseau. Le chef ne m'a pas éclairé plus que cela sur ces fameuses informations, m'ayant bien évidemment dit que moins je savais de choses mieux ce sera pour moi.
Cette phrase m'avait donné des frissons.

Assise devant son bureau la jeune femme, feuilletait, les derniers travaux fait par ces élèves. Élise avait demandé, a ces élèves de parler de leurs métiers qui rêverai de faire, bien évidemment plusieurs d'entre eux ont répondu le même que leurs parents.
Elle rangea les travaux soigneusement dans un tiroir puis ferma la classe. Demain allait se dérouler la route première réunion officielle du réseau. La jeune française avait une montée de stress en y pensant, son ventre se nouait a l'idée d'y aller.

12 septembre 1940,

Café de Raimond, le May sur Èvres,

20h, Élise regarda les aiguilles de sa montre qui indiquait 20h. Assise autour de la table la jeune femme attendit le reste des camarades, quand tout le monde fut arriver la réunion commença, chacun parlait des boches, et des ausweis. Élise les écoutait sans se prendre dans leurs discussions, n'ayant jamais eu besoin de sortir du village a part pour aller livrer des journaux de la résistance.

Le chef tourna par la suite l'attention sur la jeune femme, demandant où elle en était sur sa mission, la jeune femme lui avait donc alors expliquer qu'elle avait commencé. En évitant les détails qui ne les regardaient pas.

La réunion se termina par un verre de vin rouge, acheter sur le marché noir. Levant leurs verres au ciel les camarades buvaient pour certains leur verres d'une traite.

Les mais dans les poches Élise marcha a une allure vive, ne voulant croiser aucun allemands elle se hâta a rentrée, il était 23h passé et la jeune femme, devait a tout prit éviter de se faire prendre. Le couvre-feu, venait d'être instaurer dans le village, mais beaucoup ne respectait pas cette règle prétextant que leurs travaille se terminait tard.
Le ciel était parsemé d'étoiles, Élise en profita pour les observer.
Quand elle monta les marches de sa maison la jeune femme sortie sa clé, elle ouvrit la porte et s'engouffra chez elle. Elle ferma la porte derrière elle puis alla, en direction de sa chambre.

Le sommeil arriva vite et emporta Élise, dans un sommeil profond.

Nos cœurs ennemis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant