Chapitre 14

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Mars 1942,

École du May sur Èvres,

Walter était en face de moi, aucun mots ne traversa ses douce lèvres. Il enleva sa casquette, et se mit au garde a vous.

- Élise je suis désolée.

- Walter. Mon cœur s'affola.

- Je pars pour Paris, dès demain. Je suis réquisitionné la bas, pour démanteler, un réseau de terroristes.

Le monde se stoppa autour de moi, en une fraction de seconde Walter venait de me détruire moi et mes pensées lointaines. Je ne pu échanger un seul mo avec mon amant, d'un sourire triste il me prit la main et me la baisa, puis il sorti, je pu lire un "je t'aime" sur ces lèvres, la porte de la classe se ferma lentement, mais je ne pu l'arrêter. Les larmes au yeux je m'appuya contre mon pupitre, une larme roula sur ma joue gauche, devant moi la photo de Pétain. Il me donnait la nausée, ce traite.

Quand j'arriva a l'école le lendemain, je me sentais abattu, le directeur inquiet de mon humeur m'avait même demander ce qui m'était arriver, mais je ne pu le lui dire. Personne ne devrait être au courant pour notre union, cela était mal vue et interdit.

Après une semaine, que Walter m'avait quitter pour Paris je n'avais toujours pas eux de ces nouvelles, m'avait il remplacer par une autre ? Non je ne l'espérais point.

La réalité me rattrapa très vite quand Raimond, vint vers moi, assise a la même place qu'à mon habitude, Raimond vint a moi un sourire crispé sur les lèvres il me dit tout bas,

- Élise, le chef a été arrêter.

Le chef l'homme, que je n'avais jamais recroisé depuis ma dernière mission, venai de se faire arrêter a son tour il avait été emmener dans cet endroit sombre et lugubre, qui sert de dernier moment pour beaucoup d'entre nous.

- Raimond est-tu sur ?

-Oui Élise, le chef c'est fait arrêter hier soir le réseau n'existe plus maintenant. Il faut fuir Élise.

- Ou devras ton tous fuir alors ? Le Sud c'est fait envahir lui aussi par les boches. Alors ou, Raimond ?

- L'Angleterre, Élise.

L'Angleterre, c'est la bas que De Gaulle a rencontrer un résistant du nom de Jean Moulin, il est le chef d'un réseau dans le Sud.

J'observais un instant Raimond avant d'acquiescer.

l'Angleterre allait être notre échappatoire, je vais devoir quitter mon pays comme mes camarades. La boule au ventre je sorti du café, tête baissée je me dirigeais vars la maison.

Raimond allait me tenir au courant, pour notre fuite vers l'étranger.

Avril 1942,

Maison des Lefebvre, le May sur Èvres,

Cela fait maintenant un mois depuis le départ de Walter, un mois que je me languis de son absence et un mois que j'attends Raimond. Mais cela ne sert plus a rien dorénavant j'ai eu vent d'une rumeur disant que la plupart des résistants avait été arrêté, torturer puis déporté pour les plus chanceux les autres on juste été fusillés devant l'église sur la place publics, tout le monde était attrouper autour de trois hommes, trois camarades, ils regardaient l'édifice de la grande guerre, le poilu. Ses hommes de la waffen-SS, ont tirer sur des résistants sans se douter de qui ils étaient. Pour eux ce n'était que des vermine a exterminer. C'est horrible a dire comme ça mais pourtant ce n'est que la pure vérité.

l'Angleterre restera un rêve, impossible dorénavant, je vais devoir vivre dans la peur de me faire attraper a mon tour.

Avril 1942,

Kommandantur Paris,

La vie Parisienne est belle, je suis logé au Ritz un grand hôtel Parisien. Et pourtant je me sens seul, Élise me manque énormément, son toucher et son sourire, ses lèvres et ses mots doux. La façon dont elle me regardait le matin me manque terriblement.

Assis dans ma chaise inconfortable de mon bureau je regardai ma cigarette s'éteindre dans le cendrier, la fumée s'évaporai, facilement dans la pièce.

Je m'ennuyais a mourrir, ce fameux réseau de résistants en était plusieurs a la fois. Et ces hommes qui sont mes supérieurs sont vraiment stupide.

Je hais, cette vie loin d'Élise cela me rend la vie d'avant celle où je n'étais qu'un pauvre idiot suivant un homme fou dans une haine contre l'humanité entière et pas juste les juifs.

La nuit tomba rapidement sur la ville lumière, les passants pressait le pas pour rentrer au chaud, je me faufila dans ma berline, la démarrant je vis un homme se faire sortir violemment de chez lui, des hommes de la gestapo le tenait fermement par les bras le traînant même par les pieds. De vrais monstres, monstre dont je fais partie malheureusement.

Élise me voyait elle comme l'un d'entre eux un monstre, un allemand faisant de la waffen-SS qui avait été infecté dans la gestapo pour s'occuper des travaux les plus horribles qui soit.

Juillet 1942,

Vélodrome d'hiver, Paris,

Attrouper dans cet immense salle de sport, les familles qui était toutes juives se voyait restreinte en nourriture et en eau, les nouveaux-nées étaient pour la plupart mort dans les bras de leurs mères les pleurant. Une vision des plus dure a voir pour le sturmbannführer Weber, qui s'engouffra dans cette salle de sport ou la chaleur raignait la sueur commençai a perlé de son front, il vit devant lui des familles entières, en manque de denrées, ils avaient besoin d'aide et pourtant il ne pouvait rien faire, tous allait être déporté le lendemain vers un seul camp, Auschwitz-Birkenau.

L'allemand mit ses mains dans les poches, ses hommes et ses femmes paressait si innocents pour lui, mais pas pour les siens.

- Herr sturmbannführer Weber, regardez moi, c'est juifs suppliant pour leurs vie. Me dit l'un de mes hommes. Je me força de lui sourire et affirmer.

Ces pauvres innocents n'avait rien demandé. Un enfant courut vers le sturmbannführer Weber, lui tombant dessus l'allemand surpris, baissa son regard sur celui du jeune homme, la mère affoler s'approcha en courant attrapant son fils par le bras elle lui hurla dessus.

Le lendemain toutes ces familles firent déporté vers le camp d'Auschwitz-Birkenau.

Seules quelques uns avait réussi a s'échapper de cette rafle. Le coeur le sturmbannführer Weber, se sentait détruit au plus profond de lui même.



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