Chapitre 6

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31 octobre 1940,

La Kommandantur, le May sur Èvres,

Assit a son bureau le sturmbannführer Weber, observa le dossier, comportant le peut d'informations sur le réseau.
Il se frotta les tempes pour essayer de décrypter un seul indice mais en vint, sur ce dossier il était inscrit qu'un homme surnommé le chef avait créé se réseau le 19 juin 1940.
Exaspérant devant ce dossier pauvre en informations, il le referma puis le renfea dans son tiroir.

Weber songea alors a la jeune femme, qui n'avait pas quitté ses pensées depuis maintenant plus d'un mois. Il ne l'avais revue que rarement.
Ne tenant plus, il se leva et mis sa vareuse et sa casquette puis sorti. Se dirigeant vers l'école. Quand il stationna sa berline devant l'entrée il aperçut la jeune femme en sortir. Quand elle croisa son regard elle fut étonnée.
Weber sortie de sa berline et s'approcha de la jeune femme.

- Bonjour Élise, je me suis dit que je pourrais vous inviter à dîner ce soir. Si vous n'avez rien d'autre a faire bien évidemment. La jeune femme le regarda, un petit sourire vint faire son apparition sur les coins de ses lèvres.

- J'accepte sturmbannführer Weber.
- Walter, appeler moi Walter Élise. Je pense que nous avons dépassé le stade de connaissance maintenant. Dit il avec un ton amusé.
La jeune femme, fit un sourire a l'allemand ne pouvant lui répondre maintenant, ou plutôt prononcé son prénom maintenant.

Assise devant une table a l'écart Élise, patientait au côté de Weber, celui-ci regardait d'un oeil concentrer le menu qu'ils leurs avaient été emmené il y a peut de temps. Élise jeta un coup d'œil au menu, cherchant les prix quand elle vit les montants de chaque plats, elle se sentie défaillir. Comment allait elle pouvoir payer, son plat.
Weber intriguer par ses gestes, laissa transparaître un sourire.
- Ne vous inquiété pas, prenez ce qui vous fait plaisir. Je paye, mais je ne dirais pas non a un deuxième dessert a la fin du repas.

Élise sentie ses joues rougir, face a ce que vient de dire l'allemand. Elle bafouilla des mots incompréhensible, sentant la gêne grandire en elle.

- Avez-vous choisi ? Demanda le serveur en arrivant vers eux.
- Pour moi un canard à l'orange. Dit Weber en tendant sa carte au serveur. Élise frustré par son manque de politesse, tourna son regard vers le serveur qui attendait patiemment son choix et dit,
- Pour moi ce sera la blanquette de veau, s'il vous plaît. Élise rendit sa carte au serveur qui lui souriait de toutes ses dents, la jeune femme frôla les doigts du serveur. Irrité par l'échange entre Élise et le serveur, le sturmbannführer Weber, tenta désespérément, d'avoir son attention.
- Puis je savoir, pourquoi vous souriez a cet homme, Élise ? Demanda Weber énervé.
- Eh bien je souris, a toute le monde. Serait-ce de la jalousie Walter. Avait conclu Élise.
- Peut-être bien que oui, ma chère. Je déteste partager ce qui m'appartient. Trancha t'il, au même instant leurs plats arrivèrent devant eux, le serveur essaya de croiser le regard de la brune, mais il n'en fut. Elle baissa son regard sur ça blanquette qui paressait délicieuse.

Il déteste partager ce qui lui appartient, faisait il référence avec moi ? Me voit il comme un trophée, non Élise tu ne doit pas te laisser sombrer dans des idées noires comme celle-ci, tu as une mission. Séduire le sturmbannführer Weber Walter, pour pouvoir récolter des informations importantes pour le réseau. Et bien évidemment, chercher les peut d'informations sur eux. Ne te laisse pas abattre, tu peux y arriver. Oui je peux le faire.

Je releva la tête de mon assiette pour croiser le regard de Walter, celui-ci me dévorait des yeux, voulant son deuxième dessert, comme il a stipulé bien avant. Je le regardais confuse, pour tenter une approche. Cela fonctionna.

- Élise, est-ce que la phrase que je vous est dit était déplacer. Me demanda Walter d'un ton sérieux. Ses yeux bleu, restèrent accroché aux miens.
- Suis-je un trophée pour vous sturmbannführer Weber ?
- Je...Natürlich nicht. ( Bien-sûr que non). Sie sind diejenige, die mich verrückt macht, so sehr, dass ich Sie ganz für mich allein haben will, Mademoiselle Élise. (Vous êtes celle qui me rend fou, a un point que je vous veux rien que pour moi Mademoiselle Élise. )

Élise observa Walter, sans comprendre un mot, alors avec un sourire espiègle il dit,
- Je vous laisse deviner cette fois-ci. Mais sachez que si vous ne réussissez pas, je vous garde comme second dessert mademoiselle Élise. Dit il en posant ses lèvres sur le dos de la main de la jeune femme. Élise eu soudain une chance de s'approcher des affaires de l'allemand, peut-être qu'elle pourra ainsi découvrir les informations que le chef cherche désespérément.
- Et le couvre-feu, sturmbannführer Weber, ne l'oublier pas je doute très rentrer avant 21h.
- Il me semble que le couvre-feu, vous ne le respecter pas, n'ai je pas raison mademoiselle Élise ?

Élise troublée pas ce fait, termina son assiette sans réponse au sturmbannführer Weber.

- Monsieur cela feras 12 reichsmark , je vous pris.
- Bien tenez. Dit il en donnant la monnaie. Ma chère si vous voulez bien.  J'apprécierais grandement mon second dessert ce soir. Dit il en lui susurant a l'oreille. Élise sentie rougir, en pensant a la suite de cette soirée.

Walter ouvrit la porte de sa chambre, l'hôtel les petites souris,  pouvait accueillir jusqu'à 50 personnes. Les chambres les plus spacieuse avait été réquisitionné pour l'armée allemande. En entrant dans la chambre Élise se sentie inquiète, Walter lui paressait calme, il s'assit sur le rebord de son lit, en observant Élise. Un sourire naquit sur ses lèvres.

- A tu peur ? Demanda t'il, dans un murmure.
- Me croirez vous si je disais non ?
- Hum, pour être honnête, non je dirais que vous voulez juste cacher votre peur. Mais ce soir, Élise n'ayez peur de rien. Faisons comme ci que la guerre n'était plus là, nous ne sommes plus ennemis, mais amants.

Élise se sentie frémir en sentant l'une des mains du sturmbannführer Weber passer sur sa taille, la colant a lui par la suite.
- Je suis vierge. Avoua Élise, sans tarder. Walter la regarda, un bref instant.
- Je le sais, ma douce. Ne vous en faites pas je serai doux.

La jeune femme, se fit alors transporter dans les draps, soutenu par les bras forts de Walter, Élise l'observa. L'allemand avança sa tête de celle d'Élise, et lui vola un baiser.

Nos cœurs ennemis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant