chapitre 8

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24 décembre 1940,

Maison d'Élise, le May sur Èvres,

Assise devant sa cheminée la jeune française, lisait son livre tranquillement, se sentant emporté dans sa lecture elle en oublia le monde autour d'elle.
Le calme était dans la maison, Élise était plongé dans un silence des plus à agréable.

Un bruit de moteur vint extirper la jeune française de sa lecture. Fronçant les sourcils elle, se dirigea vers sa fenêtre pour y apercevoir une berline noire se diriger vers son domicile. Soudain elle se sentie pâlir. La peur rongeant son ventre, avait ils réussi à mettre la main sur le réseau ? Allait elle être emmener et interrogé.
La berline s'arrêta devant la maison, et un homme en sorti.

Walter, dans son uniforme noir avec sa vareuse et sa casquette a l'effigie de la waffen-SS. Le sourire aux lèvres l'allemand, monta les trois marches de l'entré, et frappa trois coup fort.
Élise respira de nouveau en le voyant devant elle.
- Guten Tag, meine Süße. ( Bonjour, ma douce).
- Bonjour Walter.
- Puis-je entrer ? Je dois m'entretenir avec vous ma chère. Demanda l'allemand sur un ton sérieux. Élise croisa son regard, qui semblait sombre.
- Bien sûr, je vous en prie. Dit elle en s'écartant de l'entrée. Walter entra dans le salon, il retira sa casquette sur la table en bois qui était coller au mur a côté de la porte de la cuisine. Les mains derrière le dos il commença,

- Élise ce que j'ai a vous dire est de la plus ôte importance. La jeune femme observa l'homme toute ouïe.
- Vous avez un élève juif, il me semble ?
- Oui sturmbannführer Weber.
- Il devra allé étudier dans une école pour juif. Conclu Walter les sourcils froncées. De son ton froid, il venait de détruire la journée de la jeune femme. Le petit Pierrot, celui qu'elle appréciait énormément comme ci il était d'elle, devait être emmener dans une école juive.

- Élise s'il te plait, regarde moi. Dit Walter en attrapant le poignet de la jeune française. Élise détourna ses yeux de son point fixe pour les lettres sur Walter, la colère et la déception se lisait dans ses yeux. Mais quand elle les plongea dans ceux de Walter toute sa haine, disparu en un instant.
Une larme roula sur sa joue, Élise les yeux embué se sentie dépasser par cette guerrz qui lui prenait sans cesse son bonheur.

- Élise, je t'en prie ne me déteste pas, je n' ai pas eux d'autre choix que d'accepter moi aussi. Savoir que des enfants, vont être mis appart dans une école car ils sont juifs, me fait atrocement mal au cœur.

Cette nuit-là, Élise était coller contre le torse nue de son amant. Walter caressait d'un geste doux ses cheveux. Il passa parfois ces mains contre les hanches de la jeune femme pour y dessiner des ronds. La douleur que ressentait Élise, en pensant a cet enfant qui seras mis a l'écart et pointer du doigt lui fit comme un pincement au cœur.

25 décembre 1940,

Noël, avec un temps neigeux. Un jour de fête pour beaucoup de français, mais pour Élise ce n'est qu'un jour de guerre. Allongée dans son lit, serrer par les bras de Walter Élise jugea, lamentablement ça vie, et ses choix. La nouvelle année allait bientôt, arriver. Mais Élise ne se sentait aucunement joyeuse.

En se retournant, la jeune femme observa son amant éveillé, il lui souriait doucement. Ses yeux bleu océan, observait ses yeux vert en un instant les amants se sentaient seuls sans la guerre et sans les problèmes de ce monde.

- Ich liebe dich ( Je t'aime). Exprima Walter en volant un baiser a la jeune femme.

1 janvier 1941,

Château le cazeau, le May sur Èvres,

- T'as les dynamites ? Demanda un résistants.
- Ouais tiens, camarades j'ai bien failli me faire attraper par les boches.
Dit-il en tendant le paquet enroulé dans du papier.

Le camarade se hâta par la suite, vers le chemin boueux. Marchant a vive allure il cacha le paquet dans son manteau laissant apparaitre qu'une minuscule bosse. Le vent frais de début d'année, le fit frissonner. Laissant son inattention prendre le dessus dans son esprit il interpella pas le bruit qui arrivait par derrière.
Dans un geste brusque, le camarade se fit attraper. Sous le choc l'homme se détourna pour trouver un officier en face de lui. Le sourire aux lèvres,

- Monsieur puis-je savoir ce que vous faites ici a cet heure ci ? Demanda l'officier en uniforme noir. L'homme se sentie pâlir en voyant l'officier de la waffen-SS en face de lui, en regardant sa casquette son cœur s'arrêta. Son souffle se stopa en une fraction de seconde. La seconde qui suivit il tenta de s'en fuir prenant ses jambes a son cou, la respiration saccadée il tenta vainement de fuir. L'officier de la waffen-SS, dégaina son jüger et appuya sur la détente. Un bruit sourd déchira l'aire. Le corps inerte de l'homme s'écrasa sur le sol boueux.

L'officier regaina son arme et s'approcha de l'homme il fouilla dans sa veste pour y découvrir le paquet de dynamite avec une note dans une autre de ces poches.

" Rendez-vous ce soir dans la cave du café a 20h."

L'allemand se questionna sur ce fameux café, était ce celui du bourd ?
Certainement les autres villages était a l'écart de la et peut avait des cafés.

Rebroussant chemin l'allemand relisa une nouvelle fois cette note.
Intriguer l'allemand décida de se rendre au seul café du village, celui de Raimond. En rentrant a l'hôtel se hâta a se changer en tenue de civils puis quitta sa chambre pour le café. 20h allait bientôt arriver quand il s'installa dans un coin reculer du café peut de clients était encore assis. Le patron s'approcha de lui avec un sourire, il lui demanda ce qu'il voulait boire. L'allemand répondi un café noir serré.

Quand il eu sa commande, il entendit la  sonnette retentir, en se retournant il vit une jeune femme, Élise. Le sourire aux lèvres elle s'approcha du bar et chuchota une phrase en essayant d'être la plus discrète possible.
Raimond lui tendit un papier.
Quand la jeune femme se retourna dans la direction de l'allemand elle se sentie, vider de tout son oxygène. Walter habillé en civil assis a une table a l'écart des autres l'avais aperçu plus tôt. Dans ses mains il tenait une tasse de café. Les sourcils froncées l'allemand pesta dans sa barbe. Élise se retourna vers le patron et lui exprima ses salutations aux autres et a lui. Elle se hâta a sortir.

Dix, neuf, huit.
Elle ouvrit la porte.
Sept, six, cinq.
Elle sorti, le vent frais lui frappa au visage.
Quatre, trois, deux.
Elle s'élança et courut vers chez elle.
Un, zéro.
Elle entendit des bruits de pas derrière elle, Élise tenta d'accélérer sa vitesse, le souffle court et les larmes aux bord des yeux. La jeune femme sentie son heure arrivée.

Respire, ça va aller Élise. Il ne te rattrapera pas, tu vas rentrer seine et sauve. Ne t'en fais pas, Élise.

- Élise ! Hurla Walter en l'attrapant par le poignet.
- Comment a tu pû, était-ce qu'une mascarade pour toi ? Tu es avec eux depuis le début. Depuis cet accident au Cazeau ? C'est ça ! Natürlich. ( bien évidemment).
Les larmes aux yeux la jeune femme, regarda Walter, la froideur de ces yeux lui fit mal au cœur. Elle aimait et il avait découvert qui elle était.
- Élise Lefebvre, je vous arrête pour non respect des lois instaurer. Du wirst eine gute Nacht haben, in den Zellen (Tu vas faire une bonne nuit, dans les cellules ).


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