Chapitre 12

125 5 1
                                    

Mai 1941,

École du May sur Èvres,

Le ton plaintif du directeur me fit sortir de mes pensées.

Depuis maintenant une bonne heure, je suis a ces côté l'écoutant raconter ses anecdotes. Comment lui dire que je voudrais rejoindre mon amant qui depuis, une heure me fixe intensément.

En voyant le directeur occupé avec des officiers je me faufila dans le couloir, soufflant je monta dans ma salle de classe. Je ferma la porte derrière moi. Cinq minutes plus tard elle s'ouvri.

Walter les sourcils froncées, était posté devant celle-ci il jeta un coup d'oeil dans le couloir avant de refermer derrière lui.

- J'espère que tu as une bonne excuse. Me dit Walter en s'approchant.
- Le directeur voulait que je l'accompagne. Et il ne sait pas pour nous deux.
- Élise, dit connaître tu un certain Pierre.
- Pierre ? Comment ?
- Laroche Pierre.
- Je, c'est un ami. Pourquoi ? Qui y a t'il Walter.
- Il fait partie du réseau, ton réseau.

Mon souffle se bloqua net, le cœur battant la chamade, il venait de découvrir. Ma peau devenait livide. Comment avait il su, était ce Pierre. Oui bien évidemment il avait été, attraper.

Mon dieu il faut prévenir les autres !

- Vous allez tous y passer un par un, Élise. Je hais les mensonges.

Pétrifié, je l'observa le regardant se diriger vers la porte. Je le vis retourner la clé dans la serrure. Il venait de nous enfermé dans la classe. Sans issue je resta, derrière mon bureau mon seul pilier dans cette classe.

Les lèvre tremblante il s'approcha a chaque pas qu'il faisait je me reculait, bientôt le tableau accroché au mur me stoppa, mon corps toucha, l'ardoise du tableau. Ma respiration se fit de plus en plus vite. La peur me rongeait le ventre.

- Mademoiselle Lefebvre, il y a plusieurs mois de cela je vous croyait du côté des terroristes et vous m'aviez dit non, aujourd'hui j'en suis certain vous êtes une vraie petite Schlampe.

- Herr sturmbannführer Weber, écouter moi s'il vous plaît. Lui demandais-je les larmes aux yeux. Je, je vous aimes. Je n'ai jamais menti sur mes sentiments pour vous, mais cela est vraie que je. Les larmes aux yeux, je me retenait de les faire couler. Mais cela était trop dure, je me sentais, si insignifiante a ces yeux en ce moment même. Ces beaux yeux océan transpercèrent les miens, les sourcils froncées il posa ses mains sur chaque côté de mon visage.

- Élise vous m'avez menti, depuis le début vous faites comme-ci.

- Je vous aimes !

- Élise, arrêter d'être bête ce n'est pas en me mentant comme ça que vous allez réussir à me faire croire que vous n'êtes pas une terroristes aussi.

Ces mots me frappa en plein coeur, il avait perdu tout espoir tout ces sentiments avait disparu en une fraction de seconde, soudain je ne pu les retenir mes larmes dévala mes joues sans les arrêter je les laissa couler, me lamentant sur mon sort, j'aurais dû arrêter dès que Walter et moi était véritablement devenu sérieux. Mais je ne me suis pas écouter et j'ai continué et voilà, il a découvert et moi je vais finir mes jour dans les sous-sols de la Kommandantur.

- Tuez moi.
Les mots sortirent tous seuls, Walter me regarda ahuri. Les yeux écarquillés, il tenta vainement de placer deux mots mais ne fit rien, soudain des pas se rapprochait de nous. Mes sens en éveil je vit le regard de l'allemand se poser sur moi, il posa délicatement son index sur mes lèvres, mes joues se mirent a rougir fortement. Il s'approcha un peu plus de mon corps, en entendant les pas se rapprocher.

- Dit moi que tu ne ments pas quand tu dit m'aimer. Me chuchota t'il a l'oreille.
- Je t'aime, Walter même si je t'es menti sur beaucoup de choses me concernant, sache que mes sentiments sont sincères. Je t'aime,
Je t'aime quand tes mains me touche, quand nos doigts s'entrelacent ensemble. Je t'aime quand tu me regarde, quand tu es énervé comme en cet instant, je t'aime avec et sens ton uniforme vert-gris. Je t'aime quand tes lèvres parcourent mon corps. Je t'aime quand ton corps et coller au miens.

Sturmbannführer Walter Weber, je t'aime depuis que ton regard bleu océan ma traversé. Depuis que tes lèvres se son entrouverte pour me parler.  

Je t'aime.

- Cela fait beaucoup de je t'aime.

Élise je t'aime, a en trahir ma patrie et le Führer. Je suis prêt a tout pour te protéger toi, seulement toi des mains de ces hommes qui terrorise tes rêves la nuit.

Élise je suis prêt, a brûlé cet uniforme pour toi. Rien que pour toi je pourrais pointer mon arme sur l'homme qui est le Führer.

Je t'aime. 

Nos lèvres se rencontrèrent dans un baiser passionné, ses mains se baladait sur mon corps minuscule comparé au siens, il devait se baisser et moi me mettre sur les pointes des pieds pour toucher ses lèvres. Sa barbe naissante caressait mes joues.

Les pas s'arrêtait soudain, devant la porte de la classe le directeur tenta vainement de trouver une quelconque individu mes nous nous cachions comme des adolescents qui tentait de se cacher de leurs parents. Je continuais a l'embrasser.
Le directeur s'en alla après cinq longue minutes, nous laissant seuls.

- Eh bien nous voilà sauver. Dit Walter en se relevant sans difficulté.
Retournons y, avant qu'ils ne s'inquiète.

La soirée se termina par des bouteilles de vin, déboucher sur les tables, les Allemands buvant sens cesse, les français les accompagnaient ainsi que les française coller aux bras des boches.

Je mit mon manteau avant de sortir, Walter sur mes pas, sa vareuse tombant au cheville, sa casquette qui n'était pas très droite me fit rire. Don sourire, se fit plus grand quand il me vit me rapprocher de lui.

- Votre casquette Sturmbannführer Weber, n'est pas très droite. Lui fit-je remarquer, celui-ci me regarda un grand sourire aux lèvres.

Il la remis.

- Je vous remercie, ma tendre et douce française. Il me prit par la taille et me vola un baiser le sourire aux lèvres je me laissa guider par ces bras musclés dans la rue nous menant jusqu'à chez moi.

Nos cœurs ennemis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant