Chapitre 11

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Mai 1941,

Kommandantur le May sur Èvres,

Les bruits des machines a écrire résonnait dans le hall, en marchant vers le sous-sol je retenue un énième bâillement. Cela fait deux semaines que j'ai emmener Élise sur la côte. Jihate d'y retourner avec elle. La voir sourire de toute ses dents et sentir la joie de vive, me remplit le cœur. En songeant a ce qui va se passer dans cette pièce froide et humide, mon sang se mit a faire qu'un tour dans mes veines. Depuis, que je l'ai rencontré j'ai du mal a faire sortir les informations de ces terroristes qui me sortent toujours la même phrase. " Je ne vois pas de quoi vous parlez". Quelle bande d'imbéciles.
En descendant les escaliers en béton, je me fit interpeler par l'une de ces secrétaires.

- Herr sturmbannführer Weber, vous êtes demander pour une réunion a Berlin la semaine prochaine.
- Bien quel jour, quel heure.
- Le lundi a 14 h. Vous ne devez pas être en retard.

Pour qui se prend t'elle me dit-je en la regardant partir. Une vraie prostituée, elle donne son corps a mes collègues pour garder sa place ici. Bien évidemment sa réputation est déjà faite, elle est surnommée la pute a boche. Ce surnom lui va a ravir en tout cas.
Me retournant je termina mon chemin. En entrant de la pièce humide éclairé par un plafonnier blanc, je vis l'homme affaiblie sur sa chaise le visage en sang. En l'entendant arriver je le sentie se crisper les dents serrées il devait très certainement se retenir de trembler. Voyant l'effet, que j'inflige a ce terroriste je souris.

- Guten Tag, alors qu'allez vous donc pouvoir me dire aujourd'hui ? Savez vous que si vous ne me demandez pas ce que vous faites ici je ne pourrai point vous aider. Vous le savez n'est-ce pas ?

- Ta gueule sale boche. Me dit-il en me crachant a la figure.
- Bien je vois.
Je jeta un coup d'oeil a l'un de mes hommes qui commença a le torturer.
- Comment s'appelle le réseau.
- S'il vous plaît arrêter je vais vous dire tout, j'ai des noms ! Je l'ai est tous.

- Bien allez y.
Je me prépara une feuille et un stylo, puis l'écouta.

Raimond, le patron du café.
Le chef, identité anonyme.
Henri et sa femme Josette.
Martin.
Paul.
Marcel.
Louise.
Marie.

Le dernier nom me stoppa net, Élise venait d'être citer dans la liste. Par précaution je mis un autre nom à la place.

- Êtes vous sûre que c'est tous ?
- Oui.

La journée se termina, lentement mais pensé vagabondent toujours vers le même nom, Élise. Ma douce, française innocente ne l'était gère. Elle m'a bien cacher son petit jeu depuis le début.

Comment pourrais-je la détesté alors qu'elle est ma destinée.
Savoir qu'elle a pu me trahir me rang fou de rage. Mais la seule phrase qui me viennent en tête est, " m'aime tell vraiment. "

Elle m'a menti, elle doit payée pour cela.

Le vent de printemps, s'incrusta dans la classe faisant de l'aire frais, au grand bonheur des élèves. La sueur perlait a mon front quand j'écrivais sur le tableau. Ma robe bleu commençait à me coller a la peau. Vivement la fin de l'école pour pouvoir me changer.

D'un regard je fixa, la cour vide de l'école. Aucun allemands y étaient aujourd'hui cela faisait un grand bien, ne pas les entendre hurler nous faisait du bien.

Les élèves se mirent tous debout quand le directeur rentra dans la classe, il l'ai salua d'un geste amical. Le sourire aux lèvres il vint vers moi.

- Élise, dite moi que faite vous ce soir ?

Surprise je mis du temps a lui répondre.
- Eh bien, rien monsieur le directeur. Dis-je troublée.

Le sourire aux lèvres, il s'exprima devant la classe.
- Chère élèves ce soir, nous avons l'honneur d'accueillir un groupe d'officier de la Kommandantur dans notre école. Soyez respectueux envers eux, même si ils sont de véritables enfoirés. Décréta t'il sur un ton amusé. Les élèves se mirent a rire a son expression.

Élise elle, savait très bien qu'il sera la, lui son amant. Mais elle devait rester discrète personne ne devrait les voir. Surtout pas le directeur.

18 h, le hall était rempli d'officier boches. Mes mains crisper, se détendit en entendant le directeur arriver, il entra dans ma salle de classe, son sourire aux lèvres.

- Élise, j'ai l'honneur de vous avoir a mon bras pour cette soirée.
La peur me rangea le ventre l'entendre me parler de cela, moi a son bras. Comment vas-t'il réagir, lui Walter.

D'un sourire discret je lui dit oui tout bas. Au bout d'une demi-heure le directeur revint, avec se même sourire scotcher a ses lèvres.
- C'est l'heure, ma chère.

Je me leva et pris son bras nous descendons les quelques marches pour entré dans le hall, tout mes élèves me regardait en faisant des "oh", cela me fit rire. Mais le sourire s'effaça de mon visage en le voyant, les yeux vide, avec un regard froid. Il me jugea certainement. Que pouvait-je donc le lui dire, devant tout le monde en plus, il se devait non nous nous devions de nous empêcher de se connaître cela pouvait pensé être idiot et pourtant c'est le seul moyen pour que personne ne nous découvre.

- Messieurs, je suis honoré d'avoir a mon bras, la plus douce des jeunes femmes que vous pouvez connaître. Élise, ma chère et tendre amie. Exagération, bien évidemment me dis-je en l'écoutant parler. Le regard de Walter n'arrêta pas de me fixer. Qu'attendait il, que je m'approche pour qu'il m'embrasse ici même.

Non on devait s'abstenir.

Je la voyais, aux bras de cet homme, le visage rempli de joie. Mais pour qui se prend t'il a me prendre ma douce Élise, et osez la regarder de ce regard de pervers, je du m'empêcher par toute la force de monde pour ne pas lui décrocher mon poing dans sa salle gueule de français. Était-il juif en plus ? Certainement vue son nom de famille cela ne m'étonnerait gère.

Le directeur de cet école, regardais Élise, sans se soucier dans personne autour, il se retenait de lui poser sa main sur ces fesses. Je serra mon verre plus fort, l'énervement se fit de plus en plus fort en moi.

Liebt mich tell wirklich? (M'aime tell vraiment ?)

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