Chapitre 8

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Point de vue de Manon:

- Il fait plus froid à Paris ! Me dit Ivy.

- Oh bichette... L'embêta Tyler.

- Rohh, arrêtez tous les deux... Soupirais-je, telle une pauvre mère désespérée.

- Direction l'hôtel les enfants ! Criérent nos profs.

Enfin ! Je n'attendait que ça. Me poser dans mon lit. Et DORMIR. Le voyage n'avait pas été de tout repos sachant que j'avais dû me coltiner Noah. Et puis je ne dors jamais dans les trajets. Que ce soit en voiture, en bus, ou pour le coup en avion. (Je n'ai jamais pris le bateau, avec une mère comme la mienne).

WOW ! Les chambres étaient immenses !! On était deux par chambre.
Moi j'étais avec Ivy
Les autres avaient tous les binômes qu'ils voulaient, sauf Tyler. Il se retrouvait dans la seule chambre de trois avec Noah et son frère Tao. Oui, oui, Tao. Ça allait faire des éclairs.

- Monsieur je vous en supplie, je peux aller dormir avec Ivy et Manon, s'il vous plaît... Suplia Tyler. Je vais pas coucher avec, je suis gay.

J'explosa de rire. Ivy aussi.

- Tyler...

- Monsieur, vous voulez qu'il y ai un meurtre ou non ? Donc laissez le venir avec nous ! Vous savez comme c'est dangereux de laisser Tao et Tyler dans la même chambre ! Chez eux ils sont séparés ! Chacun un bout de la maison ! Déplora Ivy.

Et dire que deux minutes avant il se crêpaient le chignon...

Bon... C'est d'accord. Céda notre professeur.

Le soir même...

Manon ! Ils font une fête dans le hall de l'hôtel ! Tu viens ? Me demanda Tyler.

Merci de proposer Tyler, mais... Je vais me reposer. Répondis-je en m'étirant.

En réalité, j'allais passer la soirée sur le toit. A regarder la splendide vue sur Paris. Je monta avec les escaliers qui menaient au toit, et vit que quelqu'un y était déjà.

Oh, excuse moi, je dérange ? Dis-je.

Non t'inquiètes. Mon sang se glaça en reconnaissant la voix. Viens.

Il avait l'air fatigué...

Tout va bien Watterson ? Demandais-je.

Je sais pas vraiment... J'ai laissé Kelly toute seule...

Il avait les joues trempées de larmes. Et là... je sais pas ce qui m'a poussée à le faire mais je lui ai caressé la joue. Je voulais le réconforter ? Chelou...
Il enleva ma main et la pris dans la sienne. Je pus voir un tatouage sur son avant-bras. Le même que le miens. Des papillons. Lui aussi n'étais plus satisfait de sa vie ? Mais que ce passait il dans sa tête.

Je... J'aime ton tatouage... Dis-je, en chuchotant.

Merci... En même temps, on a le même.

Réel.

– Pourquoi tu l'as fait ?

*FLASH-BACK, NOAH*

– Alors... Qu'est-ce que tu attends Noah ? Tu le fais ou je le fais ?

– NON ! ARRÊTE ! PAPA VA TE FAIRE ALLER EN PRISON !

– NOAH!!!! AIDE MOI !!! Plaidait la souffrante.

– Oh... Mon pauvre petit... Tu n'as que neufs ans... Tu vas faire quoi ?

– Maman arrête ! Tu peux pas la tuer !

– Qu'est-ce que ça peut te faire ? Tu es avec moi ? Tu l'as dit ? Nan ? Sinon c'est toi que je bute Noah.

Je pris le 357 Magnum et tira... Elle était morte. Plus rien ni personne ne pourrais la sauver. Je.. Je l'avais tuée... J'avais tué ma propre tante... Tout était de la faute...

*Fin du FLASH-BACK*

Je... Je l'ai tuée...

– Quoi ? Qui ? Demandais-je préoccupée.

Ma tante... Mais c'est pas ma faute... J'étais sous l'emprise de...

– De qui ? Noah... Explique moi, qu'est ce qu'il se passe.

Il m'embrassa soudainement, et commença à baisser mon gilet, où il vit, le même tatouage que celui sur son avant bras. Je remonta mon gilet.

A toi... (Noah avait l'air de plus en plus exténué) Pourquoi.

– Ma mère. J'avais répondu aussi vite que je pouvais.

Alors bienvenue au club des mères complètement folles.

– Qu'est ce qu'elle a fait la tienne ?

– Elle... Elle... Toi d'abord.

Il s'était tendu.

Elle était mais ne me donnais pas d'amour. Pour elle, j'avais l'impression d'être juste le fait que la descendance allait être assurée... Expliquais-je. Et... Toi ?

– Je peux pas le dire maintenant. Mais je comprends pour ta situation.

– C'était bien la première fois que tu  comprends quelque chose chez moi... Soupirais-je.

Il eu un petit rire.

Il faut croire que le gros connard prétentieux, n'est plus ce qu'il était. Dit Noah.

– Commence pas...

– Commence pas quoi ? Répliqua Noah.

Arrête d'essayer de me séduire.

– Quoi ? T'as peur de tomber dans le piège.

– Non. Que ça gâche ce moment. Dis-je.

Tu veux l'améliorer ? Me demanda-t-il.

Ça dépend comment ? Répondis-je, dubitative.

De La Haine A L'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant