Chapitre 31

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Mira
Jeudi 24 Décembre 2015

Assise dans la salle d'attente, j'attend que madame Diane vienne me chercher.

Son assistante Céline a débarquée dans ma chambre tout à l'heure et m'a demandé de la suivre car quelqu'un voulait me voir.

Je tripote mes mains quand mon regard se perd dans le vide.

J'ai quitté un enfer pour un autre.

Quand j'ai réussi à m'enfuir de chez mon père, j'ai marché pendant des heures avant d'enfin trouver un commissariat.

Quand je suis entré à l'intérieur j'ai tout de suite étais prise en charge par une femme en uniforme, elle m'a posé plusieurs questions à propos de mon état et m'a aussi demandé où étaient mes parents.

La seule chose que j'avais réussi a dire était qu'il était mort et que j'étais seul.

Après ça j'ai été transporté dans un hôpital ou je suis rester à peu près une semaine puis j'ai ensuite été conduite dans un orphelinat où je pensais peut-être me trouver une famille.

Sa n'a pas était le cas.

Les enfants là-bas étaient terriblement méchants avec moi et à part deux garçons plus vieux qui m'ont défendue une fois ou deux avant de quitter cet horrible endroit j'étais seul.

Madame Diane dit toujours que je le mérite, que ses pour me laver de mes péchés qu'ils font ça.

Parce que je suis sale.

Je sors de mes pensées quand la porte de son bureau s'ouvre justement sur elle.

Ses cheveux noir parfaitement plaquer en arrière et se visage froid que je déteste tellement.

Elle lisse son blazer de ses mains et me fixe avec mépris.

-Viens ici.

Je me lève de mon siège et avance dans sa direction la tête baissée.

Arrivée devant elle, elle m'inspecte et finit par se pousser sur le côté pour me laisser entrer dans son bureau.

Mais avant d'avoir passé la porte elle se penche et me chuchote :

-N'est pas trop d'espoirs petite, personne ne veux d'une fille comme toi.

Des larmes me monte au yeux mais je les réprime et hoche simplement la tête en entrant dans la pièce.

Elle a raison, aucune personne sensée ne voudrait de moi...

Dans la piece ce trouve une femme et un homme d'un certain âge qui me fixe comme si j'étais la plus belle chose qu'il n'est jamais vu.

On ne m'a jamais regardé de cette façon avant et je crois que j'aime bien..

Ce n'est pas comme quand papa me regarder..c'est plus doux.

Lhomme me sourit, se lève et s'approche lentement de moi.

J'ai un mouvement de recul et je marche accidentellement sur les chaussures de madame Diane qui pousse un cri strident.

On aurais pu croire qu'un meurtre avait étais commis sous ses yeux en entendant son cri.

Elle me repousse brusquement ce qui me fait tomber la tête la première sur la moquette.

Je n'ai pas un très bon équilibre, le médecin a dit que c'était à cause des nombreux coups que j'ai reçus lors de ma captivité et ça peut aussi venir du fait de ne pas avoir eu beaucoup l'occasion de marcher.

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