XVI.

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Douceur mortelle de mes nuits
Je m'adonne à ta chaire meurtrie
M'abandonne face à tes charmes, ton arme
Qui, eux seuls savent sécher mes larmes

Je savoure les fruits de notre passion
Les pêches de la lubricité
Lilith me laisse les déguster
La nuit durant je me livre à tes actions

J'en perçois des dividendes juteux
Actionnaire d'un système économique
Où le corps est une monnaie unique
Le seul argent qui puisse me rendre heureux

Mortel, faible face à ce spectacle
Une déesse s'offrant à un homme
Qui le malheur à jamais gomme
Elle qui devient mon réceptacle.

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