XLVIII.

5 1 0
                                    

Asseptiser l'esprit et rendre compte de nos états
Je voudrais donner une pierre pour les fondations de nos pas
On a cherché longtemps comment vaincre notre nature
Parce qu'après tout nous finirons tous en pature

Comment convaincre ceux qui toujours si loin s'avancent
Que sur nos routes il n'y a jamais eu de contre-sens
J'ai cherché longtemps comment conduire les chevaux
Ceux qui mènent mon avenir au galop

Beaucoup meurent d'avoir trop véritablement aimé
Enfin c'est ce qu'ils disent à leurs auditeurs pour se cacher
Il n'y a pas de forces à l'oeuvre autres que nos sens
C'est pourquoi sur les chemins je suis en pleine errance

Traverser le désert et rêver d'une oasis
Créée par les hallucinations de mes iris
Ô, enfants de la Terre, soyez sûrs d'une chose
Ma nature ne fera jamais pour vous de pauses...

Malheureusement.

MelancholiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant