XVII.

4 1 0
                                    

La pauvre Aphrodite! Elle pourtant si belle
La déesse de l'amour, et du désir
Douce, et tendre à en pâlir
Ne sut pas trouver le coeur du mortel.

En effet; Aphrodite, pauvre dame!
Rien ne pourrait changer le jeune homme
Rien ne pourrait effacer tel une gomme
La raison qui bannit Aphrodite: la flamme!

Pauvre Aphrodite! Déesse de l'Olympe
Pomme de la discorde pour tant d'humains
Perfection sociétale du début à la fin
Tu ne peux rien dans tes nimbes.

Une mortelle solitaire t'as volé la place
De la représentation de la grande passion
De l'amour et de la délicieuse déraison
Une jolie déesse sous un bel alias:

"Toi".

Rentre chez ton roi des cieux, Aphrodite
Je ne veux pas de ton amour, de ton désir
Je connais une déesse reine de la lyre
Se cachant dans le Paris des artistes et des ermites.

Pauvre Aphrodite! Jalouse d'une autre
Que peut elle faire face à elle?
Le mortel répond "rien" à la belle
Car la perfection humaine bat la votre.

MelancholiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant