On hurle pour murmurer
C'est le langage du réprimé
Le coeur est devenu compacté
Et totalement informatisé
On manoeuvre comme à la guerre
Le son des cors retentit au pas
On avance lentement sur les routes pavées
Celles de l'abandon et du trépas
On a entendu les glas de la bataille
Alors que c'est un combat entre alliés
La tête déclare la guerre au corps
On entend les soldats gîsant râler
Pourquoi se tuer ici bas
Quand on peut s'aimer dans l'au-delà
Combien y-a-t-il eu de morts au combat
Combiens de cadavres dans tes bras
La fine fleur des roses rouges en peine
A crée un bouquet pour m'assassiner
Du sang explose, bouillant, depuis mes veines
L'amour s'embusque toujours dans la haine
Les Hommes tombés sur le champs de bataille
Ne se relèveront pas d'ici demain
Ils ont perdu la foi depuis leurs entrailles
Exposées au sol, sanguinolantes, dans un grand bain
Pourquoi un tel génocide en tes mains
Pour au final partir sans entrain
Pourquoi jouer au plus malin
Avec le roi des chiens
Il n'y a pas de sépultures pour les mercenaires
Seulement des tombeaux à ciel ouvert
Pourquoi se vendre au plus offrand
Toujours, toujours en m'oubliant...
