XXXV.

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Comme une aura qui résonne
Son feu me brûle encore
D'Hadès vint Perséphone
Consume tout mon corps
Moi qui ne suis personne
Je deviens fructivore
Aime le sombre et le jaune
Colorée, j'adore
Je me lâche, m'y adonne
De faible, je deviens fort
De loin, je m'y abonne
Sa faune et sa flore
Recherche la bonne
Réponse avant ma mort
De divinité à nonne
N'aime plus quand je dors
Vivant l'Enfer sur Terre
Malheureux naguère
Heureux depuis hier
Coeur dans sa poigne de fer
À Perséphone je m'adonne
Reine de mes Enfers
Sujet à sa faune
Sans Perséphone, seul j'erre
Seul sur Terre rêvant de l'Enfer
Mon paradis sont ses Enfers
Ma vie, son beau royaume
Besoin de cigüe dans un verre
Pour devenir un homme
Pour rejoindre sa personne

MelancholiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant