XVIII.

4 1 0
                                    

J'attends que le sommeil m'emporte
Dans ses myriades de sensations mortes
M'éteindre dans tes bras fantasmés
Et ne plus jamais m'en relever

M'affaler sur ce corps plein de vie
Je veux pouvoir dire qu'ici je gis
Dans ce petit monde frêle et fragile
Ce petit univers sans évangiles

Cette poitrine, respiration haletante
Douceur, et sensations émouvantes
Je l'imagine dans des rêves fous
Ton visage, tes pommettes, et tes joues

Je ne les aurais jamais, je le sais
Paraît il que je ne mérite pas ta beauté
Ni ce noyau d'or qu'est ton coeur,
Ni cet esprit que j'admire sans torpeur

Allons bon, je dois le dire maintenant:
Je voudrais m'effacer dans tes bras, si seulement!
Si seulement je pouvais y disparaître
M'arrêter là et ne plus jamais être

C'est une forme douce de suicide
Mourir d'amour sous ton bel égide
Tue moi, je t'en supplie mon amie
Tue moi pour toujours, tue moi à vie.

MelancholiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant