XXXIV.

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J'avance
Avec elle sur mes talons
Je m'approche
De cette pièce sans fond
Plus de formes
La réalité tourne en rond
La beauté
N'est plus dans ces tréfonds

Je ne vis
Plus que pour mourir
Je n'existe
Plus que pour périr
Je ne danse
Que dans un bal maudit
Où les rôles
Sont distribués sans envie

J'envie
Les plus heureux
Je nie
Les raisons de mon feu
Je lâche
Des larmes emplies de salives
Celle là
Celle des menteurs qui vivent

J'espère que c'est ce que vous vouliez
J'espère que c'est ce que vous aviez à l'esprit
Car c'est ce que je vous donnerai
Mes larmes, et mes débris

Je saute
Le pas de la fenêtre
Je pense
Ne plus vouloir être
Le sens
N'existe plus chez moi
L'essence
De l'existence est roi

J'imagine
Mondes et fictions
Vitrines
De mes passions
J'ai là
Un bon cran d'arrêt
La dernière
De mes sécurités

J'espère que c'est ce que vous vouliez
J'espère que c'est ce que vous aviez à l'esprit
Car c'est ce que je vous donnerai
Mes larmes, et mes débris

Et mon corps sur le sol moisi
Retombé d'une fenêtre pourrie
L'existence n'a plus de sens
Voilà le risque quand je pense.

MelancholiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant