Chapitre 2

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Ronan

Je suis en train de rouler, avec Ivy Anderson évanouie à côté de moi, jusque chez mon père. J'avais mis de la drogue dans son verre quand elle était partie aux toilettes, ça a fait effet vite et heureusement.

 Mon père m'avait ordonné de faire tout ce qu'il dit. Comme kidnappé Ivy. Bien que je sois majeur, je ne peux me libérer de lui, sinon il me fera plus vivre un enfer que ma vie l'est déjà. Où j'irais, mon père me retrouveras. Il a un problème avec moi alors que je ne lui ai rien fait.

J'appel mon père, et lui dit que j'arrive avec elle.

— C'est bien, mon fils. Je suis fière de toi ! S'exclama-t-il

Ça doit être ça, connard qui me sert de père.

— J'arrive dans cinq minutes, dis-je en lui en raccrochant.

Je lance un bref regard à Ivy, je ne vais pas me le cacher, elle a un visage d'ange. Mon père m'avait expliqué que la vie à Anderson n'était pas vraiment très rose.

Une fois garé devant la grande maison de mon père, je passe plus de temps ici que dans ma propre maison. Je sors et je porte Ivy à l'intérieur. Mon père m'attendait dans le salon. Je dépose Ivy sur un fauteuil.

— Ah, te voilà enfin, dit-il en me prenant dans ses bras.

Je ne lui rends pas son accolade. Je rêve de lui tirer une balle dans son gros crâne. Il me rend tellement fou. Si je fais ce qu'il dit, il va me "féliciter" comme si j'étais son toutou, mais quand c'est l'inverse, c'est autre chose. J'espère qu'il crèvera avec beaucoup de souffrance. Il s'éloigne de moi et prend Ivy. Je le suis dans la cave où il la déposa sur une chaise.

Vas me chercher une bière, m'ordonna-t-il.

Je ne suis pas ton chien.

Il me fusilla du regard, qui me dit "si tu ne m'écoutes pas, tu sais ce qu'il t'attend." Je remonte et vais dans la cuisine. Tout ça pour une putain bière. Comme si en prendre une maintenant était important. Je prends sa boisson, que j'aurais bien voulu empoisonner, puis je retourne le voir. Je suis surpris quand je vois Ivy déjà réveiller, je ne pensait que ça allait être aussi rapide.

Où suis-je? Se demanda-t-elle.

— Tu le sauras, seulement quand tu seras libérée ma jolie, lance mon père.

Ivy grimaça face à ce surnom et elle tourna son regard vers moi.

— Evans ?

— Son prénom est Ronan, il t'a menti. Nous t'avons tendu un joli petit piège pour t'enlever. Mon idée était géniale, n'est-ce pas ? déclara-t-il avec un sourire au coin.

Comme si je ne pouvais pas le dire moi même. 

Ses yeux étant toujours en train de me fixer, je peux y voir de la haine, du dégoût et de la trahison. Je la regardais indifférent. Je m'en foutais, je ne suis pas là pour faire copain copain avec elle ou autre personne. Mon père m'avait demandé de l'enlever alors je lui obéis.

— Enfin bref, continua mon père. Ronan et moi on est crevé, dort bien dans ma jolie petite cave.

QUOI !? Mais vous n'allez pas me laisser dormir sur une putain chaise en étant attaché ? S'exclama-t-elle.

Et pourquoi pas ? Rigola-t-il.

Mon père remonte dans la maison et Ivy me lance soudain:

Tu me dégoute, toi et ton père.

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